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Le CFPJ part en guerre contre le manque de connaissance par les magistrats des TIC
Publié le mardi 10 decembre 2013  |  AfreePress




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Le Centre de Formation des Professionnels de Justice(CFPJ) a lancé ce lundi à Lomé un forum continu à l’intention des magistrats togolais sur les technologies de l’information et de la communication, histoire de résorber un tant soit peu la « carence » des magistrats par rapport à l’outil informatique, a constaté l’Agence Afreepress.

Selon les organisateurs du CFPJ, il est inconcevable que l’outil informatique ne soit pas vulgarisé dans le secteur judicaire au Togo.

Raison pour laquelle il est important selon eux est de « renforcer les capacités des magistrats et par ricochet, de les adapter à l’évolution des technologiques de l’information et de la communication afin de leur permettre d’améliorer leur performance ».

Selon la directrice du CFPJ, Suzanne Soukoundé Fiawonou, rares sont les magistrats qui maîtrisent l’outil informatique. Et sur les 23 de la cour suprême, 3 seulement peuvent s’en sortir la tête haute.

« Sur les 23 magistrats de la cour suprême, il n’y a que 3 qui maîtrisent l’outil informatique, ce n’est pas bien, », s’est plaint la directrice du CFPJ.

Au cours de ce forum, deux sessions de formation sont organisées. Au cours de la 1ère, qui se déroule du 9 au 13 décembre 2013 au CFPJ, 13 magistrats seront formés en informatique.

Pendants les travaux, les participants seront entretenus sur l’initiation à l’informatique, à la bureautique, à l’internet et à la recherche juridique sur internet.

« Nous avons donc sentir le besoin de former ces magistrats pour qu’ils puissent se familiariser avec cet outil », a ajouté Mme Fiawonou.

Pour Akakpovi Gamatho, le président de la cour suprême présent à l’ouverture de cette rencontre, cette formation va permettre un règlement rapide des dossiers qui sont en suspens au niveau de la cour de justice.

« Aujourd’hui nous constatons que la plupart ne maîtrisent pas cet outil, c’est alors que nous avons décidé de nous former pour être mieux outiller au service des justices pour un règlement rapide des affaires pendants devant la cour suprême »,a t-il déclaré.

Suite à la 1ère session, une autre aura lieu du 16 au 20 décembre mais cette fois ci, à la cour de justice de Lomé.

Charles A.

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