Le Président Jean-Pierre FABRE appelle à la mobilisation générale pour exiger les élections locales et les réformes politiques

Politique

Publié le mardi 23 fevrier 2016 | ANC Togo

© aLome.com par Parfait
L’ANC entend se choisir un candidat pour 2015 : ce sera à la faveur de son 1er congrès ordinaire qui a mobilisé du monde ce 10 octobre 2014, à Nyékonakpoè, sur la Paroisse de l`église presbytérienne du quartier du mȇme nom.
Jean-Pierre FABRE serein.

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Activités des partis politiques 2016

Dans le cadre de son programme de meetings hebdomadaires d’informations et de sensibilisation dans les fédérations de Lomé, la Jeunesse de l’ANC (JNC) est allée à la rencontre des populations d’Ablogamé, ce samedi 20 février 2016. Le Président national de l’ANC, Jean-Pierre FABRE, a choisi cette occasion pour s’adresser à la jeunesse de Lomé. Pour accueillir le Chef de file de l’opposition, ils n’étaient pas moins de sept Chefs de quartier, avec à leur tête Togui AKLASSOU Adéla IV Mawuko, Chef-canton de Bè.

Pour sa première sortie depuis la signature du décret d’application de la loi portant statut de l’opposition, c’est une foule immense qui est venue voir et écouter le Chef de file de l’opposition togolaise, Jean-Pierre FABRE, à Ablogamé.

Parmi les interventions qui ont précédé celle du Président Jean-Pierre FABRE, nous retiendrons celle du Vice-président de la CENI, Francis Pédro AMUZUN qui est revenu avec force détails sur les circonstances scandaleuses dans lesquelles les résultats de la présidentielle du 25 avril 2015 ont été proclamés. Il a ensuite souligné que le Président de la CENI, complice du régime RPT/UNIR, s’est refusé de prendre en compte les nombreuses fraudes et irrégularités flagrantes relevées dans les procès verbaux. Il a conclu que cette consultation électorale est sortie de son cadre légal, ce qui enlève toute légitimité à ce régime qui dirige notre pays aujourd’hui.

C’est en véritable rassembleur que le Chef de file de l‘opposition s’est adressé à l’immense foule venue l’écouter : « C’est vrai que la lutte que nous menons n’est pas facile. Mais je sais qu’aucun peuple ne peut demeurer indéfiniment sous le joug de la dictature. Je sais qu’aucun peuple ne peut être maintenu indéfiniment dans la pauvreté et le dénuement. C’est pourquoi nous avons l’obligation de rester unis et soudés dans la poursuite de notre lutte commune.

C’est ensemble que nous constituerons une véritable force face à ce régime. C’est ensemble que nous pourrons renverser le rapport des forces et obtenir l’alternance politique. C’est dans cette logique que nous travaillons au sein de CAP 2015. Nous sommes prêts à accueillir ceux qui voudront nous rejoindre pour travailler dans le même sens mais qu’ils soient assurés que nous ne commettrons plus les mêmes erreurs du passé. Nous savons ce que nous a coûté la compagnie de certaines personnes, le temps perdu avec elles etc..

Les donneurs de leçons peuvent dire ceux qu’ils veulent. Nous ne recommencerons pas les mêmes fautes politiques en acceptants de travailler avec ceux qui n’ont pas les mêmes objectifs que nous. Pour moi, l’union de l’opposition est une excellente chose mais pas avec n’importe qui. Pour moi, ceux qui sont honnêtes dans cette lutte et qui partagent la même vision que nous, sont nos amis. On ne peut qu’avoir de l’amitié et de l’admiration pour ceux qui se battent corps et âme pour l’alternance politique dans notre pays.

Il faut cependant se garder de ceux qui font semblant et qui, en réalité, se disent de l’opposition, juste pour semer le désordre et la zizanie au sein de la vraie opposition, celle qui se bat pour l’alternance politique, pour l’instauration de la démocratie et l’édification de l’Etat de droit au Togo. Il faut se garder de toute nébuleuse au sein de laquelle chacun cherche à neutraliser les actions de l’autre. Nos grands parents ont très tôt compris que c’est la cohésion des actions qui concourt à la synergie et non la multitude de moyens disparates. »

Revenant sur le décret d’application de la loi portant statut de l’opposition, le Chef de file de l’opposition s’est exprimé en ces termes : « Est-ce pour le statut de chef file de l’opposition que nous nous battons? Nous ne sommes pas de ceux qui lâchent la proie pour l’ombre. Nous ne courons pas après un os. En effet, cette loi est faite pour détruire l’opposition. Nous la jugeons discriminatoire puisqu’elle ne concerne que l’opposition parlementaire. Au lieu de se jeter sur l’os lancé à leur attention, certains auraient mieux fait de s’interroger sur la portée réelle de la loi. »

Jean-Pierre FABRE s’est également exprimé sur l’absolue nécessité de procéder rapidement à la mise en œuvre consensuelle des réformes politiques préconisées par l’APG et d’organiser les élections locales cette année. Il a vivement condamné le renouvellement, en préparation, des délégations spéciales. ... suite de l'article sur Autre presse

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