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Journée internationale de la Femme/Une caravane à travers les rues de la ville et une conférence-débat pour célébrer l’évènement à Kpalimé
Publié le jeudi 10 mars 2016  |  Agence de Presse Togolaise




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L’Association ‘’les femmes battantes du mont Kloto’’ a célébré le mardi 8 mars, pour la deuxième année consécutive, la journée internationale de la femme par une caravane à travers les rues de la ville et une causerie-débat sur le thème retenu pour l’année, « Planète 50-50 d’ici 2030 : Franchissons le pas pour l’égalité des sexes », « droits égaux et opportunités pour un Togo émergent d’ici 2030 ».

L’objectif à travers cette caravane des femmes battantes du mont Kloto est de sensibiliser leurs camarades femmes sur l’importance de cette journée et de rendre publique leur association afin de susciter l’adhésion d’une majorité des femmes de Kloto.

Parties du rond-point Texaco de la Ville, les caravanières au son de fanfare, ont sillonné les grandes artères de la ville en passant par le marché central de Kpalimé pour aboutir devant les bureaux de la préfecture où elles ont été accueillies par le préfet de Kloto, M. Assan Kokou Bertin entouré pour la circonstance de ses plus proches collaborateurs.

A l’occasion, le représentant du pouvoir central, a salué le caractère pacifique de la caravane des femmes battantes du mont Kloto. Il a relevé le rôle que les femmes jouent dans l’économie nationale et pour le développement du pays.

Le préfet a rappelé aux femmes l’importance de cette journée qui est une occasion de leur rappelé leurs droits. « La liberté ne se donne pas, elle s’arrache » a-t-il dit aux femmes, leur disant, qu’elles ont beaucoup de droits. Il leur appartient elles-mêmes de lutter pour jouir de ces droits.

Il leur a dit de se mobiliser et de s’engager pour assurer le développement du pays. Le préfet est revenu sur la propreté de la ville de Kpalimé, précisant que cette tâche incombe plus les femmes que les autres. Aussi leur a-t-il convié à répondre à l’appel du gouvernement tous les premiers samedi du mois pour l’opération de salubrité publique initiée par le gouvernement pour rendre l’environnement propre et assaini.

Les femmes par l’intermédiaire de leur porte-parole, Mme Mensah Angélique, ont remercié le préfet de ses conseils et l’ont rassuré de leur disponibilité et de leur engagement à répondre à l’appel du gouvernement non seulement pour les travaux communautaires, mais aussi pour toutes autres activités nécessaires pour la bonne marche de la cité.

La veille, les femmes de l’association femmes battantes du mont Kloto ont pris à une causerie-débat sur les thèmes retenus pour l’année « Planète 50-50 d’ici 2030 : Franchissons le pas pour l’égalité des sexes », «droits égaux et opportunités pour un Togo émergent d’ici 2030 ». Causerie animée par Mme Georgette Agbéka Adiko, chargé de communication et droits de l’Homme à l’ONG RADI à Kpalimé. Celle-ci a parlé des droits et des opportunités que les femmes doivent avoir pour leur épanouissement.

Elle a aussi fait cas du rôle que la femme doit jouer pour un Togo émergent d’ici 2030. Nous avons parlé du droit à l’éducation et les défis qui attendent les femmes, de leur participation aux organes de prise de décisions et de leur accès à la justice.

Mme Georgette Agbéka Adiko a par ailleurs montré à son auditoire les dispositions relatives aux droits des femmes et les opportunités que celles-ci ont pour que l’effectivité de leurs droits soit une réalité. Elle a également fait cas de la participation de la femme au développement du Togo pour un Togo émergent d’ici 2030.

Mme Agbéka a aussi parlé du rôle de la femme pour que demain on ait d’autres femmes qui soient capables de prendre la relève. Aussi les convie-t-elle à assurer l’éducation et la promotion de leur fille. Il faut que la femme elle-même commence l’éducation de sa fille à la maison a-t-elle dit, ajoutant que l’égalité dont on parle doit commencer à la maison.

Elle a aussi fait cas des grossesses précoces qui constituent un frein à l’épanouissement de la jeune fille.

Elle a invité à cet effet le monde féminin à mener une lutte atroce contre ce phénomène afin de freiner ce mal qui handicape l’épanouissement de la jeune fille. « Il faut que la femme soit elle-même l’éducatrice de sa fille pour éviter ces grossesses précoces afin de pouvoir assurer l’émergence de la jeune fille relève de demain » a-t-elle conclu.

Déjà le samedi, les femmes battantes ont effectué une opération de salubrité en rendant l’hôpital de Kpalimé propre.

Les manifestations se poursuivent le vendredi par une prière musulmane, le samedi par des jeux traditionnels et le dimanche par un culte d’action à l’Eglise évangélique presbytérienne d’Apégame de Kpalimé de grâce et des réjouissances populaires.

ATOP/AYH


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