Sécurité au Togo: La clarification (sur l’affaire RANDOLPH)

Politique

Publié le vendredi 11 mars 2016 | Le Combat du Peuple

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La modernisation de la justice passe par l’assainissement des locaux des tribunaux. Le tribunal de Lomé.

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- 25/1/2016

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Activités Gouvernementales et conseil des ministres 2016

Dans notre parution de la semaine dernière (CP N° 869 du 29 Février au 04 Mars 2016), nous avons publié un article, sous le titre : « Sécurité au Togo – les services de renseignements doivent faire leur travail – L’arrestation du Dr Antoine RANDOLPH, un non-évènement ».

Entre temps, les Autorités compétentes notamment le Ministre YARK Damehane de la Sécurité et de la Protection civile a levé un coin de voile pour porter à la connaissance des Togolais la clarification selon laquelle notre compatriote a été arrêté parce que accusé de tentative d’atteinte à la sécurité intérieure de l’Etat ».

A son tour, le Procureur de la République de Lomé a rendu public un communiqué dans lequel il précise qu’à l’issue des vérifications liminaires, il est apparu nécessaire d’ouvrir une enquête judiciaire pour approfondir les faits qui lui sont reprochés et que cette mission est confiée à la Direction Centrale de la Police Judiciaire. Nous sommes ainsi fixés sur les raisons de son arrestation.

Ceci dit, il convient de rappeler que dès son interpellation, Mme JOHNSON-ADJAMAGBO et M. Jean-Pierre FABRE sont montés au créneau pour dénoncer une arrestation pour des raisons politiques. C’est le lieu de rappeler que les hommes politiques ont d’autres chats à fouetter et qu’ils doivent cesser de faire des amalgames pour semer la confusion dans les esprits.
Dans notre pays, il est constant que les acteurs politiques en mal de sensation forte se spécialisent dans la récupération et l’instrumentalisation des situations qui relèvent exclusivement de la compétence de la Justice pour s’affirmer voire exister sur le plan politique.

Mme ADJAMAGBO-JOHNSON confond toujours vitesse et précipitation. Lorsqu’on l’entend s’exprimer, on se croirait à la Conférence Nationale Souveraine où le mot d’ordre était de fustiger et de tout peindre en noir. Avec les conséquences que l’on sait.
M. Jean-Pierre FABRE se comporte, quant à lui, comme s’il est l’Inspecteur général de la République et se mêle de ce qui ne le regarde pas. Un tel comportement relève des limites de son potentiel politique.

En l’espèce, ce que nos compatriotes ne savent pas, c’est que, d’après nos informations, le Dr Antoine RANDOLPH, ancien opposant à EYADEMA, et grand agitateur, est un adepte de la violence, déterminé à mettre à feu et à sang la terre de nos aïeux pour satisfaire ses ambitions débridées.

A ce titre, il est suivi depuis longtemps par les services togolais de renseignements et de sécurité parce que l’homme est toujours actif et n’a de cesse à vouloir en découdre en usant de la violence pour semer la désolation dans notre pays. C’est ainsi qu’il a l’habitude d’atterrir toujours au Benin où il a son point de chute, avant de venir par voie terrestre au Togo. De temps en temps, il a tenté de créer des réseaux à Aného. Pendant la dernière présidentielle au Togo, il était présent sur le terrain et s’était même inscrit sur la liste électorale et avait voté. Pendant la campagne électorale, il s’était investi dans une propagande d’intoxication tendant à provoquer un soulèvement populaire. En vain. Si ce n’est que ça, on comprendrait.

En revanche, les services de sécurité savaient qu’il a recruté des rebelles en Côte d’Ivoire dans le but avoué de se livrer à une déstabilisation en règle du régime par les armes. Pour cette finalité, il avait même pris des contacts avec certains officiers des FAT pour les sensibiliser à son funeste dessein.
M. RANDOLPH, d’après certaines sources, s’étonne que FABRE et ADJAMAGBO-JOHNSON s’occupent de son cas sans l’avoir rencontré.

Ainsi donc, l’arrestation de cet opposant pas comme les autres est dans l’ordre des choses. Il lui est reproché d’avoir posé une multitude d’actes répréhensibles destinés à semer le chaos sur le territoire national. Actuellement, il est face aux enquêteurs qui l’interrogent pour en savoir plus. On peut d’ores et déjà affirmer qu’il est désormais dans la nasse. Son arrestation aurait pu ou dû se faire il y a belle lurette.

Nous ne savons pas ce qu’il veut. Mais, s’il croit qu’au Togo, le pouvoir est dans la rue, il se nourrit d’illusion parce qu’il ne connait pas les réalités de son pays d’origine.

Il est temps, vraiment grand temps pour les binationaux qui croient que le destin du Togo est dans leurs mains et qui s’érigent en messie, de descendre sur terre pour mieux s’imprégner de ce qui se fait sur place. Tout compte fait, nous sommes confortés dans le sentiment que le Dr RANDOLPH appartient à une race de Togolais qui continuent à rêver qu’ils provoqueront le changement par la force des armes. Alors que le Togo est naturellement un pays de paix. Des gens comme lui vivent dans une utopie suicidaire. Le changement aura lieu au Togo lorsque les conditions idoines seront réunies. Maintenant qu’il est pris dans la nasse, il appartient à la Justice de jouer son rôle.

Rodrigue
... suite de l'article sur Le Combat du Peuple

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