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Au Togo, un arbitraire peut en cacher un autre: Faure Gnassingbé punit, libère provisoirement, pour mieux dompter les démocrates !
Publié le mardi 29 mars 2016  |  CVU-Togo-Diaspora


© aLome.com par Dodo Abalo
A 2 jours de la fin de la campagne 2015, Faure GNASSINGBE était dans à ANEHO.
Aného, le 22 avril 2015. Barouds d`honneur de Faure GNASSINGBE durant son opération de charme auprès des Togolais.


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Le pouvoir togolais libère provisoirement le Dr Antoine Randolph, refuse de reconnaître son erreur et se venge en mettant en prison le Pasteur Edoh Komi, le Président de l’Association de Défense des Droits de l’Homme, « Le Mouvement Martin Luther King » dit «La voix des sans voix».


C’est ce pays où règne et perdure l’arbitraire du système de Faure Gnassingbé grâce à l’Etat de non droit, que soutiennent discrètement les chancelleries occidentales et africaines. C’est ce pays qui rémunère, entre autres, Dominique Strauss-Kahn « appelé » pour ses conseils le 8 mars 2016 au Togo car excellent économiste, mais excellant aussi sur des expertises moins nobles qui, ici et là, ont été jugées attentatoires à la Dignité et aux droits des
femmes. Pour le Dr Randolph, la pression médiatique qui fonde la démocratie de la honte a payé. Le monde doit savoir comment s’organise l’arbitraire au Togo et libérer les hommes et femmes libres d’aller, de venir et de s’exprimer.


1. LIBÉRATION CONDITIONNÉE : UN CHANTAGE D’ETAT


Le Docteur vétérinaire Antoine Randolph, un Monsieur de 74 ans à la retraite, a pu récupérer, entre autres, son passeport français et quitter libre le Togo le 18 mars 2016. Mais il n’a toujours pas compris pourquoi il a été arrêté par le système de Faure Gnassingbé, celui qui dirige le Togo sans vérité des urnes.

Bénéficiant d’une liberté provisoire suite à une arrestation sans mandat et sans raisons spécifiques, Dr Randolph vient de subir près de 3 semaines de kidnapping dans des conditions indignes et pénibles. Les lieux de détention au Togo sont à l’image du niveau d’ignorance des droits humains des ministres concernés par les dossiers d’abus du droit.

Dr Randolph est le Président d’un parti politique, le Rassemblement national pour la démocratie et le panafricanisme. Il a dû se réfugier à Colmar en France en 2005, du fait de l’intolérance du feu Président Etienne Gnassingbé Eyadéma envers les partis de l’alternance au Togo, non sans avoir fait plusieurs séjours dans les geôles nauséabondes du pouvoir. Cette intolérance est un pléonasme, puisque certaines personnalités de l’alternance et de la démocratie, assimilées à des « opposants » furent assassinées et pour certaines retrouvées mortes. Les cas de Tavio Amorin ou du Dr Atsutsè Agbobli, sauvagement tués, n’ont toujours pas été élucidés. Cette fois-ci, une partie importante de la Diaspora était déterminée à utiliser tous les moyens légaux disponibles pour faire savoir au monde le niveau d’arbitraire atteint par ce régime. Déplacement au Togo, manifestation devant l’ambassade du Togo, information des médias, des parlementaires, de l’exécutif togolais et français, etc. sont parmi les moyens utilisés avec succès.



2. LA CHASSE OU L’ELIMINATION D’UNE DIASPORA GÉNANTE



De nombreux Togolais et Togolaises de l’extérieur avaient considéré que Faure Gnassingbé et Robert Dussey, l’actuel ministre affaires étrangères, de la Coopération et de l’intégration Africaine du Togo, étaient dignes de confiance lorsqu’ils affirmaient, à qui voulait les entendre, que le Togo était prêt à accueillir sa Diaspora quelle que soient ses opinions. Il n’en est rien ! Il s’agit d’une grande mystification de la Diaspora. La preuve est que le retour du Dr Randolph s’est soldé par un séjour forcé dans les hôtels privatifs de liberté de Faure Gnassingbé.


Par ailleurs, Robert Dussey choisit de « récompenser » les meilleures réussites individuelles de la Diaspora au cours de la « semaine de la Diaspora togolaise » qui s’est tenue du 11 au 16 janvier à Lomé. Pourtant, c’est le système de Faure Gnassingbé est à l’origine du départ de la plupart des membres de la Diaspora et aussi à l’origine de leur non-retour ou plutôt de leur « aller-retour » pour ce qui est du cas du Dr Randolph. Le Togo n’a rien fait pour soutenir la réussite de la Diaspora et s’arroge le droit de distribuer des médailles, par ailleurs en pacotille… encore, si c’était de l’or, certains auraient pu les vendre sur le marché des métaux précieux…


Il n’y a de récompense qu’une légitimation du système de Faure Gnassingbé. Les promesses du Faure Gnassingbé n’engagent que ceux et celles qui y croient. Ceux et celles qui ne l’ont pas compris, l’apprendront à leur dépens, surtout que certains l’ont appris assez rapidement puisque de nombreuses promesses ne sont pas honorées par le pouvoir en place. Ces déceptions de la Diaspora alimentaire sont rapidement relayées dans les réseaux sociaux…


Rappelons d’ailleurs que la contribution de cette Diaspora qualifiée « d’inestimable » par le Ministre a profité principalement au pays d’accueil et bien peu au Togo…


La Diaspora ne doit pas se laisser mystifier par une forme simpliste de récupération politique pour asseoir une allégeance d’une partie de la Diaspora togolaise au pouvoir de Faure Gnassingbé. Mais, la partie de la Diaspora qui tire profit du système doit avoir le courage de ne pas jouer « jeu double » car ils ou elles finissent par être découverts. Robert Dussey doit savoir que la Diaspora est majeure et n’a pas besoin de « tuteurs » et/ou de « béquilles », non sollicités par ailleurs.
Les demandes de la Diaspora togolaise sont connues : recensement, droit de vote, transfert du budget de la 6ème région, comité paritaire (gouvernement- diaspora indépendante) sur tous les dossiers concernant les Togolais et Togolaises de l’extérieur, respect de l’état de droit et bonne gouvernance économique, programmation d’élections locales non truquées. Aucun de ces thèmes ne semble être une priorité pour le système de Faure Gnassingbé.
Aussi, la meilleure stratégie pour Faure Gnassingbé est de « chasser » ou « d’éliminer » sous toutes ses formes une diaspora potentiellement gênante, car pouvant « éclairer autrement les populations et les partis locaux » devenus avec le temps, très accommodants avec le régime qui n’a d’ailleurs plus « peur » d’eux.


3. DIASPORA TOGOLAISE : DISTINGUER ENTRE TROIS GROUPES


En réalité, il y a principalement trois typologies dans la Diaspora togolaise :
La Diaspora qui légitime le système Faure Gnassingbé et n’en tire pas toujours un avantage durable ;
La Diaspora qui fait l’autruche et pour toutes sortes de raisons légitimes ou pas, ne veut plus rien entendre du Togo et donc des conséquences de l’arbitraire du pouvoir en place, sauf quand ils ou elles en sont directement ou indirectement les victimes ;
La diaspora citoyenne, qui tente tant bien que mal et avec les moyens qui lui sont propres et sans interférence du pouvoir politique togolais, d’agir pour une amélioration d’un Togo vers un Etat de droit, tant la démocratie n’est que de façade dans ce pays.
De toute évidence, le Dr Randolph appartient à la troisième catégorie.
Mais l’ignorance flagrante de l’organisation et du dynamisme des Togolais et Togolaises de la Diaspora -en dehors de la diaspora qui légitime le système en place-, ont conduit les services de renseignements togolais, à attraper à la frontière togolaise et en « short » un membre de la Diaspora dont le parti politique est dormant depuis plus de 11 ans.


Il ne s’agit donc pas d’une arrestation fondée sur les présomptions et allégations de l’Etat togolais sur une hypothétique « action de déstabilisation de l’État togolais » avec « d’anciens rebelles de la Côte d’Ivoire », mais bien d’une opération punitive de Faure Gnassingbé pour intimider la Diaspora togolaise, celle qui revendique sa citoyenneté et continue sa lutte pour faire accepter le Togo comme un « bien commun de tous les citoyens».


Il s’agit donc pour Faure Gnassingbé non seulement de menacer cette catégorie de la Diaspora, mais aussi de démontrer à la face du monde qu’il ne s’attaque qu’à plus faible que lui, bien sûr fort de son armée ethnicisée, qui met en prison avant de « faire » le droit, son droit..


Bref, une forme rétrograde de lâcheté collective du pouvoir togolais qui semble en fait démontrer une extrême fébrilité doublée d’une irréflexion de clocher, persuadé, qu’il est – ce pouvoir- d’avoir un pouvoir de « vie et de mort » sur tous les citoyens togolais. Heureusement donc que le Dr Randolph avait la double nationalité et qu’il avait un passeport français. Merci la France ! Mais le Merci serait encore plus prononcé si en amont, la France ne soutenait pas directement ou indirectement de tels régimes qui contribuent à l’augmentation de l’immigration en France et en Europe.

4. ENTRE ORGANISATION ET MOBILISATION, LA DIASPORA TOGOLAISE ÉMERGE


Heureusement que la Diaspora s’est rapidement solidarisée et par la voix du Conseil Mondial de la Diaspora Togolaise (CMDT), mais aussi de nombreux citoyens, associations, organisations amis de la liberté d’aller et de venir notamment à Colmar, mais aussi à Lille, Paris, Lyon, Vienne, Montréal, Washington, Chicago, Bruxelles, Genève, Cotonou, Abidjan, Dakar, Libreville, Yaoundé, etc. se sont mobilisés pour faire agir les politiques. Merci aux médias, notamment l’Alsace.fr, Koaci.com, Médiapart, et bien d’autres qui n’ont pas hésité à relayer l’indignation collective.


Face à l’arbitraire, seule la mobilisation est payante. Si la France, mais l’Europe en général, veut voir son taux d’immigration se réguler, il va falloir aider les démocrates africains de la Diaspora à tourner la page de l’arbitraire au Togo et partout en Afrique et dans le monde.

D’ailleurs, quand ces régimes autocratiques et militaro-civils sont pris de panique, ils bégaient, bafouillent et cafouillent. Ils n’arrivent pas à expliquer pourquoi l’on procède à une arrestation arbitraire d’un citoyen sur le sol togolais et qui en définitive en a pris la décision, afin de procéder à des sanctions.


Nous y voilà ! Il fallait aussi légitimer l’impunité surtout quand celle-ci est orchestrée par le Ministre de la Sécurité et de la Protection civile, Yark Damehame, très connu pour son « exemplarité » du côté du Président François Hollande lequel peine à considérer ce critère dès qu’il s’agit du Togo par exemple. C’est vrai qu’il ne faut dès lors pas faire « d’ingérence dans les affaires intérieures d’un pays souverain comme le Togo », surtout avec le Franc CFA hérité de la France de Vichy et dont le mécanisme fut inspiré du nazisme du temps d’Hitler et même perfectionné depuis avec un droit de véto de la France au sein des conseils des ministres de la zone franc.


Alors sans « mandat d’amener », comment fonctionne le Togo ? Quel apprenti-sorcier -en train de redoubler sa première année pour la deuxième fois- a pu prédire que le Dr Randolph, vétérinaire de son état, à la retraite de surcroit, se promenant en short librement au Togo- pourrait avoir choisi cet accoutrement pour organiser une « action de déstabilisation de l’État togolais » avec «d’anciens rebelles de la Côte d’Ivoire », à partir de l’étranger ?


Il n’y en a pas dans la Diaspora togolaise. Pourtant chacun sait que les lignes téléphoniques togolaises sont sur écoute et sont systématiquement coupées par intermittence dès qu’il y a une forme quelconque de menaces de voir le régime être obligé de rendre des comptes à la population. Aussi et paradoxalement, on assiste, grâce à l’affaire Dr Randolph, à une remobilisation et à une réorganisation d’une Diaspora togolaise qui émerge et qui reste vigilante face à des techniques primaires et maladroites de récupération du pouvoir de Faure Gnassingbé.


5. OPPOSANTS TOGOLAIS : « MALADIE IMAGINAIRE » OU « MALADIE IMAGINEE » ?


Alors, répétons-le, le Dr Antoine Randolph est libre, innocent et victime de l’arbitraire d’un régime tirant sa légitimité de la contrevérité des urnes. Ce régime est habité par le syndrome de la paranoïa. Cette maladie liée à un abus de « gris-gris » démodés est comme un virus mutant. On est passé de la « maladie imaginaire » de « Molière » à la « maladie imaginée » de Faure Gnassingbé, un esprit faiblement démocratique, sur fond de contrevérité des urnes.


Les symptômes de cette maladie imaginée sont simples :
Les acteurs les plus zélés du système de Faure Gnassingbé aperçoivent des « opposants » là où il n’y en a pas, des mythomanes ;
Les acteurs les moins zélés du système de Faure Gnassingbé se murent dans un silence assourdissant qui réveille une Diaspora togolaise vigilante ;
Les acteurs les plus discrets du système de Faure Gnassingbé font dans le « rétropédalage » de peur de voir la pression de la Diaspora indépendante et des démocrates partout dans le monde emporter tout le régime, tant la prise de conscience de leur rejet par le peuple devient palpable, et demain explosive.

Si ce n’était pas que le Togo sert de terrain d’opérations militaires pudiquement appelées « sécurité » pour la France du secteur public, et de protection des intérêts de quelques multinationales françaises au Togo, il y a longtemps que le marathon démocratique aurait emporté un régime qui n’arrive pas à inaugurer son aéroport, ce depuis décembre 2015, confronté à la réalité du niveau de corruption au sein de son propre système d’appels d’offres, ce qui empêche d’avoir les certifications aux normes de l’aéroport. Cette maladie qu’est la corruption au Togo n’est ni imaginaire, ni imaginée dès lors que les résultats se font attendre selon les normes internationales.

6. FAURE GNASSINGBE NE RESPECTE PAS L’ARTICLE 12 DE LA LOI « BODJONA ».

Le Dr Antoine Randolph est sain et sauf. Sa culpabilité a été imaginée. Son futur procès pourrait ne jamais avoir lieu comme de nombreux citoyens togolais incriminés sans motifs sous le régime de la « liberté sous conditions ». Le marathon démocratique doit continuer pour ceux qui pourraient ne pas avoir un réseau aussi important à l’extérieur comme le Dr Randolph.


En effet, depuis le 11 mars 2016, le Pasteur Edoh Komi qui souhaitait organiser une marche pour protester contre l’arbitraire qui entourait l’instruction judiciaire du dossier du meurtre de Mme «Feue Djogbessi Akossiwa » retrouvée morte dans le puits d’un ressortissant du Nigéria le 15 janvier 2015 s’est soldée par une arrestation arbitraire de ce dernier. Le Pasteur Edoh Komi constate que les manifestations au Togo sont systématiquement interdites et servent de prétexte pour incarcérer ceux qui ne respecteraient pas l’interdiction.


Pourtant, c’est l’autorité administrative qui a violé les textes pour vice de procédure du fait d’une notification d’interdiction délivrée 24 heures avant la manifestation. C’est donc bien l’Administration togolaise qui n’a pas respectée les 72 heures prévues à l’article 12 de la Loi « Bodjona du 16 mai 2011 » relative à la liberté de manifestations publiques et pacifiques au Togo.


Son appel à manifester a été considéré comme un « droit de lèse-majesté » par Faure Gnassingbé qui l’a fait incarcéré manu militari. Là aussi, s’attaquer au représentant des citoyens « sans voix » est une atteinte à la liberté de manifester, la liberté de s’indigner et à la liberté de rétablir la justice.
Comme seule réponse, le pouvoir de Faure Gnassingbé botte en touche et attrape le virus de la maladie « imaginée » : c’est donc pour « outrage à magistrat » et « trouble à l’ordre public » que le Pasteur Edoh Komi a été incarcéré à la prison civile de Lomé le 11 mars 2016.

L’affaire commençant à s’ébruiter et s’inscrivant dans la logique de celle du Dr Randolph, voici que le pouvoir de Faure Gnassingbé fait dans le « rétropédalage » à nouveau en attendant une «demande de liberté provisoire » sans d’ailleurs apporter la preuve des charges contre le Pasteur Edoh Komi.

D’ailleurs, on se demande pourquoi il faut être emprisonné alors que l’on cherche à éviter un déni de justice surtout que certains juges sont connus pour passer régulièrement à côté de la vérité, et plus particulièrement dans le cas du meurtre d’une jeune fille. En réalité, c’est le Togo de Faure Gnassingbé qui n’a pas respecté l’article 12 de sa propre Loi « Bodjona ». En définitive, ce sont des excuses publiques que l’Etat togolais doit au Pasteur Edoh Komi qui est un lanceur d’alerte et met le doigt sur les incohérences et autres contradictions du système de Faure Gnassingbé qui vient de prouver son mépris pour les « sans voix ». Mais, après 49 ans de pouvoir, ce système n’est plus à une contradiction près.

Enfin, le Pasteur Edoh Komi fut désigné par TV5 Afrique comme l’un des hommes et femmes de l’année 2014. TV5 et l’Organisation internationale de la Francophonie gagneraient à refaire un reportage sur celui que Faure Gnassingbé considère comme l’homme à mettre en prison arbitrairement en 2016 6. Fondée sur l’abus de droit et du pouvoir, l’humiliation systématique de ceux qui recherchent la vérité qui n’est pas celle de Faure Gnassingbé doit s’arrêter au Togo.


7. RECOMMANDATION DE CVU-TOGO-DIAPOSRA


Merci à tous ceux qui ont pris sur eux pour rappeler l’Etat de droit à Faure Gnassingbé. Continuez à vous manifester, à soutenir toutes les associations citoyennes de la Diaspora, mais aussi au Togo.
De même que le Dr Antoine Randolph a été libéré, le Pasteur Edoh Komi doit être libéré sans conditions et avec les excuses du pouvoir de Faure Gnassingbé incapable de respecter les termes de sa loi « Bodjona ». Cette loi, réinterprétée à la sauce de Faure Gnassingbé, est carrément devenue liberticide, privant le Togo arbitrairement de toute manifestation populaire, planifiée, sécurisée et encadrée.

Le pouvoir de Faure Gnassingbé est prié de détailler le contenu de ce que recouvre «l’outrage à magistrat» et "trouble à l’ordre" dans le droit togolais, notamment dans le cas du Pasteur Edoh Komi. Ces allégations ne sont pas vérifiées et le Togo ne peut en apporter une preuve matérielle pour le moment.


Des associations citoyennes de la Diaspora sont priées de se tenir prêtes pour un appel à cotisation pour faire condamner le Togo à partir d’un tribunal à compétence internationale, tant dans le cadre du suivi du dossier du : Dr Antoine Randolph, du Pasteur Edoh Komi ; et de bien d’autres que les ténèbres du système judiciaire togolais conservent jalousement à l’abri de la vérité.


CVU-TOGO-DIASPORA demande une libération immédiate et sans conditions du Pasteur Edoh Komi dès lors que c’est l’Administration togolaise qui a commis un vice de procédure et que la détention est arbitraire. Il y a en l’espèce un véritable « outrage aux populations sans voix » et un véritable déni de manifester, un déni du droit autorisé par la Constitution togolaise. Est-ce ce chantage qui empêche les partis politiques dits de l’opposition d’appeler à manifester pour défendre la « voix des sans voix » ?

CVU-TOGO-DIASPORA ne peut rester sans voix ! YEA.
26 mars 2016.


Dr Yves Ekoué AMAÏZO

Coordonnateur général

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