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La Justice française aux trousses de Bolloré et Pefaco pour leurs activités en Guinée et au Togo
Publié le samedi 16 avril 2016  |  Togo Online


© aLome.com par Parfait
La société Togo Terminal du Groupe Bolloré équipe le port autonome de Lomé de portiques de rails, pour le déchargement de grands navires en peu temps.


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Les activités si florissantes de Vincent Bolloré et son « empire » attirent de plus en plus la justice française. Bolloré et les siens ont-ils fait usage de corruption dans l’acquisition des concessions acquises au Port de Lomé et de Conakry?

C’est ce que des enquêteurs français cherchent à déterminer en allant, vendredi 08 avril dernier, faire une perquisition au siège du groupe français en France. Les policiers de l’Office central de lutte contre la corruption et les infractions financières et fiscales (OCLCLIFF) veulent vérifier si celui qui règne sur de nombreux ports en Afrique dont celui de Lomé a acquis les concessions par le biais d’une de ses filiales, Havas, dirigée au Togo par Patrick Senam Bolouvi, demi-frère de Faure Gnassingbé.


Depuis 2010, Bolloré est redevenu maître du Port de Lomé. Et pour 35 ans. Le groupe du Français venait de se réinstaller sur les quais de Lomé, après quelques années de batailles judiciaires qui l’opposaient à Jacques Dupuydauby de Progossa SE2M/SE3M. Cette rivalité entre les deux concurrents a duré des années, mais le Franco-espagnol DupuyDauby avait réussi à tirer son marron jusque là et menait ses activités tranquillement à Lomé.

Puis subitement, en fin mai 2009, les choses se sont retournées, en quelques jours. Il a dû quitter précipitamment le pays et visé par un mandat d’arrêt. Il a même été accusé par les autorités togolaises d’avoir, se reprochant des choses, jeté des documents comptables en mer avant de prendre la poudre d’escampette. Il a, lui, répondu avoir quitté le Togo normalement, et par l’aéroport de Lomé.


Quoi qu’il en soit, il ne reviendra plus jusqu’à ce jour. Et c’est son rival Bolloré qui reprendra le dessus, avec ses cadres qui, jusque-là, étaient, eux, en prison et seront libérés. Les activités de manutention au port lui seront restituées. La construction et l’exploitation du 3e quai pendant 35 ans lui seront aussi concédées, après. Il annonce vouloir investir 300 milliards sur les 35 ans. Seulement les contours de cette concession échappent à toute transparence.
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