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Le FMI note un ralentissement des crédits bancaires au secteur privé en Afrique subsaharienne
Publié le mardi 3 mai 2016  |  Agence Ecofin


© aLome.com par Atapointe
Conférence Africa Rising: table ronde de clôture
Vendredi 30 mai 2014. Maputo. Table ronde de clôture sur le thème "prochaines étapes et actions communes". Photo : Christine Lagarde, directrice générale du FMI


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Dans ses perspectives ajustées de l'économie mondiale publiées ce mardi 3 mai 2016 le Fonds Monétaire International relève que la croissance du crédit au secteur privé a ralenti dans la plupart des pays d’Afrique subsaharienne depuis le début de l’année. « Ce phénomène récent est examiné par rapport à la rapide croissance que le crédit à connu sur la période 2010–13, lorsque les cours des matières premières étaient orientés à la hausse et que les conditions de financement étaient favorables » explique l'institution dans son rapport.

Dans le détail, le FMI relève trois types de situations. Certains pays non exportateurs de ressources naturelles comme le Sénégal, le Kenya, le Togo et le Mozambique, présentent des risques liés à la croissance rapide du crédit qui a été supérieure à ce que les considérations structurelles sembleraient justifier et qui, à terme, pourraient peser sur la stabilité financière de ces pays. Au Kenya, le système bancaire commence déjà à être ébranlé, plombé par la réduction des marges en raison d'un marché saturé et d’une hausse persistante des créances douteuses.

Dans la plupart des pays exportateurs de ressources naturelles, la croissance rapide du crédit était liée à un processus de rattrapage. La plupart des pays concernés partaient d'une situation où le crédit bancaire était faible vers une amélioration plus positive. Dans deux d’entre eux seulement (Mali, Niger), elle a été supérieure à ce qu’auraient justifié les caractéristiques structurelles.

Enfin, il reste un certain nombre de pays où les progrès sont insuffisants en matière d’approfondissement financier et où la croissance du crédit est inférieure à la tendance et au niveau que sembleraient recommander les caractéristiques structurelles.

Les choses ne devraient pas s'améliorer sur le court terme, car l'institution de supervision de la finance internationale prévoit désormais une croissance de 3% en 2016, contre 3,4% au terme de l'année 2015. Pour les pays exportateurs de pétrole, cette croissance devrait être de seulement 2,2%. Les pays à faibles revenus, hors Etats fragiles, connaîtront une croissance du PIB de l'ordre de 5,8% et les pays fragiles auront une progression de 4,8%.
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