Accueil    MonKiosk.com    Sports    Business    News    Femmes    Pratique    Le Togo    Publicité
NEWS
Comment

Accueil
News
Société
Article



 Titrologie



Autre presse N° 001 du

Voir la Titrologie

  Sondage


 Nous suivre

Nos réseaux sociaux



 Autres articles


Comment

Société

Liberté de presse: Loupe sur le dernier rapport de l’OTM
Publié le vendredi 6 mai 2016  |  Elite d'Afrique


© aLome.com par Parfait
Célébration du 3 mai 2015 a posteriori par le SYNJIT: une conférence-débat a ouvert cette commémoration
Lomé, le 22 mai 2015. Maison de la presse. Le SYNJIT a convié les employés du secteur des médias à un débat confraternel autour des Conventions collectives qui demeurent lettre morte dans la corporation.


 Vos outils




 Vidéos

 Dans le dossier


A l’occasion de la commémoration de la journée internationale de la liberté de presse, célébrée le 03 mai de chaque année, l’Observatoire Togolais des Médias (OTM), est monté au créneau pour faire l’état des lieux de la presse togolaise.


Un état des lieux sur les conditions de travail des journalistes togolais et sur la liberté de la presse au Togo plus ou moins mitigé selon le rapport rendu publicq par l’instance d’autorégulation et le tribunal des paires des médias togolais.


Selon le rapport, les difficultés de la presse togolaise sont liées aux ressources humaines et matérielles ainsi qu’au manque de professionnalisme.


« Les handicaps à l’émergence d’une presse plus professionnelle et plus libre au Togo sont nombreux et l’on peut retenir entre autres, l’insuffisance dans le management des entreprises de presse ; la discrimination des organes de presse par les acteurs étatiques et non étatiques ; la faiblesse de la rémunération ; l’insuffisance de qualification des ressources humaines (formation, recyclage, culture générale), la vétusté des infrastructures et du matériel de travail ; la violation récurrente de la règle de confraternité ; la pluralité des organisations de presse qui se combattent parfois plutôt que de se compléter », relève le rapport.


Toute fois, le document fait savoir que les conditions de travail dans les médias publics ne sont pas enviables et les principales difficultés sont l’absence de statut particulier, non transformation des médias publics en offices, faiblesse de la subvention de l’Etat, ligne éditoriale sous contrôle.


«Une aide de l’Etat à la presse insuffisante, l’absence de convention collective sectorielle; l’absence de couverture sociale pour les journalistes, la politisation excessive de la presse, la mévente et la rareté des recettes publicitaires, l’absence de messagerie, un manque de centrale d’achat d’intrants, la non application des Accords de Florence qui recommandent la détaxe sur les intrants, des redevances à l’ART&P et au BUTODRA trop élevées », relève également le document.
A en croire ce même rapport, malgré les conditions misérables dans lesquelles travaillent les journalistes togolais, les relations entre ces derniers et les autorités togolaises sont au beau fixe.


«Après la présentation du rapport du comité de suivi des états généraux de la presse sur les réalisations des recommandations issues de ces états généraux, les relations entre le ministère de tutelle et la presse semblent au beau fixe. Ces bonnes relations ont permis de faire un progrès sensible dans le domaine de la liberté d’expression et du droit à l’information publique par le vote et la promulgation de la loi portant liberté d’accès à l’information et la documentation publique le 10 mars 2016, renforçant ainsi le rôle des médias dans la lutte contre la corruption et les fraudes », a indiqué le document avant de préciser.


«Néanmoins, le vote, le 02 novembre 2015 par l’assemblée nationale, du nouveau code pénal togolais a désagréablement surpris la presse togolaise. Celle-ci a affirmé haut et fort que les dispositions de l’article 497 de ce code sont en conflit avec l’article 82 du code de la presse et de la communication et portent atteinte à la liberté de la presse et la dépénalisation du délit de presse au Togo».
Par ailleurs le rapport relève certains écarts dans cette supposée bonne relation qui siège entre les professionnels des médias et les autorités togolaises.

«Les convocations des Directeurs de Publication des journaux « LE RENDEZ-VOUS », «LIBERTE» et « L’INDEPENDANT EXPRESS » par la Direction Centrale de la Police Judiciaire (DCPJ) sur une plainte conjointe des ministres de l’Economie, des Finances et de la Planification du Développement, puis des Infrastructures et des Transports, dans une prétendue affaire de détournement, ont été interprétées par la presse comme une chasse aux journalistes jugés critiques vis-à-vis de certaines personnalités.


Il en est de même de la convocation au Service des Renseignements et d’Investigations (SRI) de Luc ABAKI de « La Chaîne du Futur » (LCF) et Zeus AZIADOUVO, pour diffusion d’un documentaire sur la prison civile de Lomé » a-t-il déploré.

Le document n’a pas manqué de relayer également différends que les professionnels des médias eux même établissent entre eux.
... suite de l'article sur Autre presse


 Commentaires