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Même les Evêques du Togo appellent à l’alternance
Publié le lundi 9 mai 2016  |  Icilome


© aLome.com par Parfait et Edem Gadegbeku
Messe chrismale 2016 dans l`archidiocèse de Lomé
Lomé, le 23 mars 2016. En prélude à la célébration de la Pâques 2016, une grande foule de chrétiens catholiques a répondu à l`appel de l`Archevêque Denis Amuzu-Dzakpah


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A l’occasion du 56ème anniversaire de l’indépendance du Togo, les évêques ont adressé une lettre sous forme de réquisitoire à l’ensemble de la classe politique togolaise. Divers points dont l’alternance a été abordée par les prélats.


L’alternance au pouvoir. C’est ce qui singularise le Togo dans la sous-région ouest-africaine. Les pays voisins du Togo à l’instar du Ghana, du Bénin et du Burkina Faso ont tous connu l’alternance. Mais au Togo, le parti au pouvoir RPT recyclé UNIR ne songe pas quitter le pouvoir pour lancer le pays sur la voie d’une réelle démocratie.

Ce sujet d’alternance au pouvoir est abordé par les hommes de Dieu dans leur message. « Les gouvernants sont à notre service, il est légitime de les remplacer quand nous estimons qu’ils ne remplissent plus leur mission ou qu’ils ont atteint une limite qui ne leur permet ou ne leur permettrait plus de bien remplir cette mission », ont fait savoir les évêques.

Pour eux, « L’alternance politique, avant d’être une valeur démocratique, est surtout une exigence de droit naturel ».

Malheureusement, la minorité qui a accaparé le pouvoir et qui pille le pays soumet la population à un joug permanent. Les aspirations des Togolais au changement à la tête du pays sont toujours usurpées par un clan à la solde d’une seule et même famille.

Cela semble dénoter que la minorité parle d’un langage désuet. Celui d’un parti- Etat où tout est centralisé. Tout part du chef et lui revient. Pas question pour le régime bientôt cinquantenaire d’opérer les réformes constitutionnelles, institutionnelles et électorales prévues par l’Accord politique global (Apg). Même l’organisation des élections locales révèlent déjà les magouilles qui ont toujours caractérisé le pouvoir en place.
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