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Environnement/Quand Togo Rail concurrence les plus grands pollueurs du monde
Publié le mardi 7 juin 2016  |  Emergence Togo


© aLome.com par Parfait
Vers une résurrection timide du train dans le paysage urbain togolais
Lomé, le 18 août 2015. Scènes urbaines dans la capitale togolaise.


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Se développer sans toutefois constituer un danger pour l’environnement demeure la préoccupation majeure de l’heure sous le vocable « lutte contre le changement climatique ». Seulement voilà qu’au Togo, les choses ne sont pas perçues de la même manière. Le développement va de paire avec la pollution de l’environnement. Il suffit du passage du train Togo Rail pour s’en convaincre.

Non seulement le passage de ces engins constitue un danger écologique, mais également une risée pour les citoyens surtout en compagnie des étrangers. Et comme cela ne suffit pas, les deux locomotives moyenâgeuses très polluantes placées aux deux extrémités des wagons peinent à tracter ceux-ci. Ce qui dénote à suffisance la vétusté des engins.

Il y en a qui défendent bien l’Afrique car, disent-ils, elle est innocente par rapport à la pollution à grande échelle. « Bien qu’elle n’émette quasiment pas de gaz à effet de serre (autour de 200 kg par habitant) en comparaison avec les autres parties du monde (11 tonnes en Europe, 22 tonnes aux USA et 8 tonnes en Chine), l’Afrique est le continent le plus vulnérables aux effets du dérèglement climatique. Le Togo n’est pas en reste, sa côte s’érode chaque jour presqu’à vue d’œil et le rendement de son agriculture est extrêmement sensible aux changements climatiques », s’inquiète l’expert Nicolas Kazadi du PNUD au Togo. Une telle assertion tombe progressivement en disgrâce avec l’utilisation des locomotives Togo Rail.


Or, il n’y a pas longtemps, les décideurs et autres étaient appelés à plancher sur les enjeux et les défis de la Conférence internationale des parties sur le changement climatique (COP21) à Paris, le Bourget.

Rétrospective : Croissance sans pollution, un enjeu est de taille



Déjà en juillet 2015, la question relative au financement des Objectifs de Développement Durable (ODD) a été balisée à Addis-Abeba lors de la 3ème conférence des Nations unies sur le financement du développement. En septembre de la même année, les discussions se sont poursuivies au travers des assises internationales. La boucle est bouclée, pour cette année-là, en décembre précisément, avec COP21 à Paris où les débats ont porté sur le changement climatique. Trois rencontres mondiales initiées à la faveur de la question liée à l’écologie constituent un espoir inespéré pour mettre en place un modèle de développement et donc de civilisation, qui assure le progrès social et la solidarité pour tous, sans conduire à notre autodestruction.


De ce point de vue, on peut affirmer sans ambages que le monde entier veut s’engager dans une nouvelle dynamique, celle de la fusion conceptuelle entre développement et environnement à l’échelle planétaire. Même des territoires considérés jadis comme des poches de résistance sont en train de baisser l’échine.


La Chine a récemment passé un accord avec les Etats-Unis d’Amérique dans lequel elle s’engage à réduire ses émissions de gaz à effet de serre à partir de 2030. Elle s’est aussi engagée à faire en sorte que 20% de son énergie soient faits d’énergies renouvelables durant la même période. De son côté, le Président Barack Obama a, lui-même, annoncé que son pays s’engageait à réduire ses émissions de 26 à 28% d’ici à 2025. Quant à l’Europe, elle a, jusqu’à présent, fait preuve d’un leadership incontestable en la matière puisqu’entre 1990 et 2012, l’UE a réduit ses émissions de gaz à effet de serre de 19% alors que sa croissance économique a atteint 45%. Les experts affirment que si la Chine respecte ses engagements avec les Etats-Unis, la hausse des températures pourrait être en-dessous de 2°C.
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