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Bilan positif de la phase pilote du Volontariat des jeunes déscolarisés/L’ANVT se projette sur la phase nationale du projet
Publié le mardi 7 juin 2016  |  Telegramme 228




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Au terme de la phase pilote du projet de Volontariat des jeunes déscolarisés qui a eu lieu du 15 janvier au 14 mai dernier, dans Lomé et la préfecture du Golfe, l’heure était vendredi dernier au bilan. Ainsi, profitant de l’instant d’un atelier vendredi dernier au Centre entrepreneurial des femmes d’affaires du Togo, INNOV’UP, à Lomé, avec les différents acteurs de ce projet de volontariat, les responsables de l’ANVT et autres partenaires sur le projet, à savoir, l’ANADEB (Agence nationale d’appui au développement à la base) et le FNFI (Fonds national de la finance inclusive), face à la presse, ont dressé un bilan bien positif.


D’après le Directeur général de l’ANVT, Omar Agbangba, confirmé par les autres partenaires, sur cette période de quatre mois, ce fut près de 600 jeunes (plus précisément 585) de niveau scolaire inférieur ou égal à la Terminale qui, pour certains ont appris un métier qu’ils n’exercent malheureusement pas, faute de moyens, qui ont aidé à curer 10.000 mètres de caniveaux, à entretenir 33 rues d’une longueur de 25 kilomètres, à enlever une centaine de dépotoirs et à sensibiliser les populations de 10 zones des cinq (5) arrondissements de Lomé et des localités comme Agoè, Sagbado, Sanguéra, Vakpossito et Baguida sur les comportements civiques et environnementaux.


C’est donc fort de ce bilan positif et très encourageant que les responsables de l’ANVT et leurs partenaires ont jugé utile de passer à la phase nationale de ce programme qui pour cette première phase a coûté à l’Etat togolais aidé par le PNUD (Programme des Nations Unies pour le développement), la somme de 90 millions de Francs CFA.

L’on entend dès lors déployer durant chaque année dans Lomé et les villes de l’intérieur du Togo, environ 1.500 jeunes déscolarisés. Et comme l’indique si bien le Directeur général de l’ANVT, «c’est dans la perspective de toucher à l’échelle nationale les populations où qu’elles se trouvent». «Un point particulier sera accordé aux renforcements de capacités des volontaires sur les secteurs porteurs. L’objectif étant de faire du volontariat, une valeur citoyenne au carrefour du développement inclusif du pays», a-t-il aussi ajouté.
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