Accueil    MonKiosk.com    Sports    Business    News    Femmes    Pratique    Le Togo    Publicité
NEWS
Comment

Accueil
News
Art et Culture
Article



 Titrologie



Autre presse N° 001 du

Voir la Titrologie

  Sondage


 Nous suivre

Nos réseaux sociaux



 Autres articles


Comment

Art et Culture

Dapaong/Contre la déperdition des langues maternelles: Les Kabyè de Tône font la promotion de leur langue par le concours «Parlons kabyè»
Publié le mardi 28 juin 2016  |  Telegramme 228




 Vos outils




 Vidéos

 Dans le dossier


La génération actuelle a des difficultés pour s’exprimer en leur maternelle sans y introduire des langues étrangères. La plupart du temps, le français est la langue qui est importé dans le parlé de nos différentes langues au Togo.

Quand on prend une langue comme le kabyè, aucun natif de la Kara, précisément de la Kozah ne peut former deux phrases sans aucun mot français. Une habitude qui gagne l’expression des natifs de la Kozah et qui conduit à une déperdition culturelle. Pour faire face à ce fléau, l’Association des Ressortissants de la Kozah (ARKO) dans la préfecture de Tône a initié une activité qui entre dans son programme annuel d’activités. Il s’agit du concours dénommé « Parlons kabyè » qui consiste à, dans un premier temps, répondre à un entretien avec les organisateurs devant un jury.
Entre autres questions qui sont posées aux candidats, il y a par exemple, comment devient-on «Evalou » en pays kabyè ? Là, le candidat n’est pas totalement attendu sur le récit réel des différentes étapes de ladite cérémonie, mais est attendu pour le récit sans utilisation d’un seul mot étranger à la langue kabyè.

Ensuite, il est question de se prononcer sur un thème traditionnel tiré au choix. Ici, le candidat raconte fidèlement ce qu’il entend par « aléwa » en pays kabyè.
Le jury étant composé des sages kabyès, sont issus des différents cantons qui composent ARKO-Tône.

A l’ouverture, le président du Comité d’organisation, Kaaring Kossi Gnazoudèma a félicité les concurrents et a situé le contexte du présent concours. Pour lui, c’est depuis 2006 que l’idée est née d’Atakpa Laokpatcha du canton de Kouméa, Président de l’ARKO à l’époque qui est à féliciter et aussi des félicitations à Bouwe Toyi du canton de Tchitchao, actuel Président pour l’importance accordée à l’initiative qui est à sa première édition.

Ainsi, après les éliminatoires, les quarts et la demi-finale, des 32 concurrents à l’inscription, il ne restera que 05 pour disputer la finale. Il s’agit Mlle Mara Tchilalo du canton de Lama, d’Edjeou Maza du canton de Tchitchao, de Keleou Aklesso du canton de Somdina, Bitchioui Alsiwé Koudjoukabalo du canton de Tcharè et de Mouzou Komi du canton de Lama.
... suite de l'article sur Autre presse


 Commentaires