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UEMOA : attention à la fièvre contagieuse du Sukuk
Publié le lundi 1 aout 2016  |  Financial Afrik


© aLome.com par Parfait
Un des immeubles caractérisant le Centre Administratif des services financiers, CASEF: le Trésor public.


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Le Togo vient de succomber à la fièvre des sukuk (souscription de 150 milliards de FCFA en cours jusqu’au 10 août avec une maturité de dix ans et une marge de profit de 6,5%). Le calendrier d’émission de ces obligations islamiques devient très chargé en ce moment au sein des pays de l’UEMOA. Il y a même, comme le dénote un gestionnaire de fonds, une odeur de compétition.

Les émissions se suivent et se rassemblent sous le sceau du même arrangeur, la SID (Société de Développement du secteur privé), filiale de la Banque Islamique de Développement et , il faudra bien le souligner, des taux d’intérêt (oups, des marges de profit, le terme étant plus conforme à la loi islamique) orientés vers la hausse.

Ainsi, en novembre 2015, la Côte d’Ivoire levait 150 milliards sur 5 ans pour une marge de profit de 5,75%.D’ici 2020, la première économique ouest africaine entend lever 300 milliards par le biais de la finance islamique. Le Niger prévoit de mobiliser 150 milliards de FCFA entre 2015 et 2020 sans beaucoup de clarté à ce jour, sur la nature des actifs sous-jacents. Egalement annoncé devant ce guichet halal, le Burkina Faso, en phase de structuration d’une levée de 150 milliards.



Il est probable que ces émissions nombreuses en cours et prévues en ce moment soient très bien souscrites, ce qui dénote de la réalité d’une épargne privée abondante en UEMOA.

Le modèle de titrisation utilisé pour ce faire interpelle cependant. Dans le cas du Sénégal par exemple, l’opération se présente en cinq phases :


-1- Le Fonds émet 15 millions de parts sukuk d’une valeur nominale de 10 000 FCFA l’unité pour les investisseurs et recevra en retour les 150 milliards de francs CFA souscrits.


-2- Le Fonds va ensuite utiliser le montant collecté pour acheter l’usufruit des actifs sukuk qui seront mis en location à la République du Sénégal avec une marge de profit de 6 % par an.


-3- La République du Sénégal en tant que locataire va payer un loyer semestriel au Fonds.


-4- Le Fonds utilisera les revenus provenant des loyers pour effectuer les remboursements périodiques (principal et profit) aux titulaires de sukuk.


-5- Au moment du rachat ou à la survenance d’un évènement de dissolution, la République du Sénégal rachètera l’usufruit des actifs de sukuk conformément aux termes du contrat de rachat.
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