La prostitution en rase campagne, à l’écart des grands axes, est en pleine expansion. Quarante pour cent des filles sont d’origine africaine. Et presque toutes sous la coupe de réseaux mafieux.
Sous son ombrelle, assise sur une chaise pliante, Princess dissimule une partie de son visage mais expose sans pudeur ses longues jambes nues. Lorsqu’une voiture freine à proximité, elle lance : « Eh toi, viens ici ! » Nous sommes tout près de Pérouse, sur la Strada provinciale SP170, qui serpente entre des collines encore vertes malgré la canicule. Sur les hauteurs, de vieilles forteresses et quelques clochers cernés de cyprès rappellent qu’on est au cœur d’une région historique, l’Ombrie, qui attire chaque année des cohortes de touristes.... suite de l'article sur Jeune Afrique