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Discrimination engagée dans l’enseignement supérieur au Togo : Après avoir envoyé leurs progénitures à l’extérieur, Nicoué Broohm et consorts en passe de renvoyer les couches défavorisées des Universités
Publié le jeudi 4 aout 2016  |  Le Correcteur


© Autre presse
Le ministre de l’Enseignement supérieur et de la Recherche, Octave Nicoué Broohm


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Serait-on en train de se diriger vers un embrasement social au Togo ? C’est cette question qu’il convient de se poser, vu les agissements et les décisions que prennent Faure Gnassingbé et son gouvernement en direction du peuple depuis quelques mois. Pour un mandat dit social, le troisième quinquennat que vient de commencer Faure Gnassingbé à la tête du Togo présente déjà des signes inquiétants. Le gouvernement togolais a décidé de supprimer le régime des aides et allocations versées aux étudiants des Universités publiques du Togo à partir de la rentrée universitaire prochaine. Cette disposition sera remplacée par le Fonds d’appui aux études supérieures que le gouvernement s’apprête à lancer et dont les bénéficiaires seront sélectionnés sur la base de l’excellence selon le ministre de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche Octave Nicoué Broohm.

Ainsi pour en être bénéficiaire, les nouveaux étudiants devront obtenir le baccalauréat avec une moyenne supérieure ou égale à 12 sur 20. Quant aux anciens étudiants, la dénomination est subdivisée en trois catégories : la bourse d’excellence, la bourse nationale et la bourse partielle. Pour la première catégorie, il faut avoir validé les 60 crédits, 55 crédits pour la bourse nationale et enfin 25 crédits pour la bourse partielle. Selon le gouvernement, l’avantage de ce Fonds réside dans le fait qu’il permettrait aux bénéficiaires qui le souhaitent de faire des prêts. La misère dans laquelle pataugent les étudiants togolais n’est inconnue de personne. Un regard rétrospectif permet de constater sans l’ombre d’un doute que depuis l’époque de feu Eyadema Gnassingbé, les conditions de vie et d’étude dans les Universités togolaises ont toujours été sciemment rendues difficiles au fil des années par les gouvernements successifs. L’inscription à l’Université de Lomé avant 2001 s’élevait à 4500FCFA, en plus d’un montant de 2000FCFA réparti équitablement entre la mutuelle universitaire et l’inscription pédagogique. Mais, à cette époque, les étudiants bénéficiaient d’une bourse mensuelle de 21.600FCFA, des tickets de restaurant à 90FCFA pour le déjeuner, 30FCFA pour le petit déjeuner, le ticket de bus à 10FCFA et des logements dans les cités ou villas universitaires en ville.
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