Encore quelques jours pour la fin du feuilleton au CAR/Me Apévon rejoint par diverses personnalités et des militants pour la création d’un nouveau parti

Politique

Publié le dimanche 28 aout 2016 | Emergence Togo

© aLome.com par Parfait
Me Dodji APEVON , député du CAR , votant sur le projet de loi sur les réformes politiques

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Les choses évoluent désormais très vite suite à la crise au Comité d’Action pour le Renouveau (CAR) avec l’épilogue qui se profile déjà à l’horizon. Comme le disait un grand homme de ce pays : "Le mensonge se lève tôt mais la vérité finit toujours par le rattraper". Au début de cette brouille qui dure déjà plus de neuf (09) mois, tout était concocté pour défendre et blanchir le camp irrévérencieux au détriment de l’autre plutôt victime, dans le seul but de manipuler l’opinion et tronquer ce qui est censé être la réalité des faits.

Les activistes des faux postulats commis pour la basse besogne ont suffisamment servi des illusions et faussetés aux populations. Mais le temps a permis de redresser la souffrante vérité.

Le camp Agboyibo qui était au départ en vogue, inondant chaque jour que le bon Dieu fait les médias de mille et un arguments dans la seule gymnastique de démontrer l’ignominieux retour à la tête du parti du vieux tristement contesté, connait depuis des semaines une sérieuse décadence et perd totalement le terrain.

Dans la perfidie teintée de tintamarres afin de brouiller les réelles pistes de la crise, les arguments d’ailleurs à dormir debout deviennent redondants et s’épuisent d’eux-mêmes du moment où les populations y décèlent de la manipulation, du harcèlement et de l’incongruité. En un laps de temps, les militants et sympathisants réalisent enfin, la cruauté et surtout l’insatiabilité du président d’honneur Agboyibo, dont les suppôts qui emballaient bien au départ peinent désormais à convaincre. La lumière a enfin jaillit comme le dirait l’autre, permettant aux uns et aux autres de cerner le fond du problème.

Ainsi, les accusations farfelues cousues à fil blanc contre le président national, l’honorable Me Apévon, ne cessent de tomber les unes après les autres. Le vent a de facto changé de côté, comme on le dit souvent dans le jargon populaire et le revirement de situation est devenu inévitable. Même la petite minorité de militants jusque-là fidèle aux desiderata du « gourou » se vide peu à peu et se range du côté du président national.

Les soutiens et les appels à la création d’un nouveau parti fusent de partout et la mobilisation devient grandiose autour du président Apévon. Pas plus tard que la semaine dernière, ce sont plus de 500 militants et sympathisants du grand Lomé qui se sont rassemblés exigeant du président, une nouvelle formation politique afin, disent-ils, de laisser la coquille vide du CAR au président d’honneur Me Agboyibo qui s’obstine tant à en reprendre les rênes.

Quelques jours après, samedi dernier au centre communautaire de Bè, ce fut le tour des cadres de la jeunesse du parti issus des 36 préfectures actives du pays qui, après toute une journée de réflexion sur la crise, ont apporté leur soutien au président national et lui demandent de prendre ses responsabilités face au statut quo, c’est-à-dire de se faire un autre toit politique qui va les abriter. La pression devient énorme et les militants et sympathisants s’impatientent à voir le président obtempérer.

La résistance du président Apévon face à Agboyibo

De sources proches du président d’honneur Me Agboyibo, le plan macabre qui consiste à renverser Me Apévon de la tête du parti ne devrait être qu’une question de semaine. Entre politesse et faiblesse, calme et acceptation, le « gourou » du CAR s’est vite embourbé dans une confusion totale, croyant tout naïvement que l’éternelle victime de ses magouilles se laissera encore faire. Son étonnement puis sa déchéance furent grandes quand il se retrouve en face d’un Apévon totalement méconnaissable, « révolté » contre la énième injustice qu’on voudrait lui faire subir à tout prix.

Chaque pan du vil plan ourdi par le « bélier de Kouvé » trouve une tatillonne réplique de la part du camp d’en face, rallongeant les épisodes de la crise au point que Me Agboyibo et ses ouailles mettent à sèches leurs cartouches.

De la manipulation d’une partie du bureau de la jeunesse du parti, en passant par les réactions tapageuses perpétrées par ses commis fauteurs contre le président national pour empêcher la tenue des réunions du bureau directeur, jusqu’à la fameuse réunion illégale des fédérations à l’Hôtel la MUGET, beaucoup d’eau a coulé sous le pont. Mais la sagesse et la loyauté ont toujours prévalu du côté de Me Apévon qui a su contrer convenablement toutes ces agitations sans grands bruits, ni anicroches.

Face à l’échec de l’abject plan de nuisance, Me Agboyibo et sa clique, de bourdes en bourdes ne font que de la publicité gratuite au président Apévon qui, au lieu de dégringoler, ratisse plutôt large en termes de popularité. ... suite de l'article sur Autre presse

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