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Le dangereux précédent que la France veut créer en Afrique !
Publié le jeudi 8 septembre 2016  |  Telegramme 228


© Autre presse par DR
Jean Ping


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Ils y vont tous de leur forte voix, Jean Marc Hérault, Manuel Valls, Pr Debré et d’autres français, pour clamer haut et fort, qu’il faut recompter les voix, « bureau de vote par bureau de vote », une disposition qui n’est inscrite nulle part dans le Code Électoral ou la Constitution d’aucun pays africain francophone ! Seule la Cour Constitutionnelle(ou le Conseil Constitutionnel) a le droit de proclamer les résultats définitifs d’une élection présidentielle.


Au Gabon, la CENAP (Commission Electorale Nationale Permanente), composée pour moitié de ses membres (appartenant à l’opposition) et de l’autre moitié de ses membres appartenant au pouvoir) a publié les résultats provisoires de ce scrutin présidentiel, donnant le président sortant ALI Bongo réélu, devançant d’une courte tête l’opposant Jean Ping. Demain, le 8 septembre 2016, la Cour Constitutionnelle doit publier les résultats du scrutin, en attendant les recours éventuels de chaque camp…



Curieusement, nos ancêtres les gaulois semblent atteints de la maladie de la vache folle, et s’agitent comme pas possible, en voulant fouler au pied la loi gabonaise ! Au fait, de quoi se mêlent-ils ces Hexagonaux, quand on sait que Mr Laurent Gbagbo, en son temps, avait demandé, en vain, un recomptage des voix, bureau de vote par bureau de vote, pour savoir si c’était lui ou Mr Alassane Ouattara qui l’avait emporté dans le duel qui avait opposé les deux ivoiriens ?



Les français avaient répondu au candidat sortant que ce n’était pas prévu dans le code électoral, de même que l’OUA, dirigée à l’époque par un certain Jean PING ! Ces français ne l’ont pas beaucoup ouvert non plus, quand BOB AKITANI, le candidat de l’opposition togolaise avait réclamé sa victoire au décours du duel qui l’opposait, en 2005, à Faure Gnassingbé, élection qui s’est soldée par une violence post électorale inouïe, avec au moins 500 morts !...


Non mais, de quoi se mêlent – ils ces Hexagonaux ? Ils veulent créer un précédent très dangereux pour le continent noir, quand on connait la légèreté de beaucoup de politiciens africains ! Chaque fois qu’une élection présidentielle se soldera par un score serré de 51 % pour le gagnant contre 49 % pour le perdant, les partisans de ce dernier vont demander un recomptage des voix, « bureau de vote par bureau de vote », et plongeront le pays dans la violence, comme au Gabon ! Un million de vénézuéliens sont descendus dans la rue ces jours-ci à Caracas, pour manifester et demander un référendum révocatoire contre leur président, mais le Parlement vénézuélien n’a pas été brûlé par les manifestants, ni leur télévision, ni des bâtiments publics !


Les Gabonais, eux, ont brûlé leur Parlement, et peut-être que la France va leur faire un prêt onéreux après, pour en construire un nouveau ! Qui a programmé qu’on incendie le Parlement gabonais ? Une enquête sérieuse doit être diligentée pour arrêter le ou les commanditaires et les traduire en justice ! …


Si Goodluck Jonathan, le Président sortant, avait demandé un recomptage des voix, « bureau de vote par bureau de vote », lors de la victoire de BUHARI à la dernière élection présidentielle au Nigéria, peut-être qu’on n’aurait pas encore fini, à ce jour, de recompter les voix des 70 millions de nigérians qui ont voté !


Incapables de l’ouvrir devant KAGAME, MUGABE, IDRISS DEBY, Paul BIYA, SASSOU N’GUESSO, certains français prennent les gabonais pour des enfants immatures, incapables de gérer un scrutin, alors qu’il y a au moins 15.000 français qui vivent et prospèrent dans ce GABON qu’ils doivent au contraire respecter !

Autres incongruités soulevées par nos ancêtres les gaulois et Jean Ping : ce dernier n’aurait pas confiance à la Cour Constitutionnelle gabonaise, parce que favorable au pouvoir d’Ali Bongo ! Mais notre Jean le gabonais a eu confiance en cette Cour, quant il s’agit d’aller y déposer son dossier de candidature pour la présidentielle, qui lui a été validée !...

On croit entendre les imbécillités d’un autre Jean, le Jean-Pierre Fabre togolais (un autre métisse) qui ânonne, chaque fois, que la Cour Constitutionnelle togolaise est inféodée au pouvoir UNIR de Faure Gnassingbé, ce qui ne l’a jamais empêché de déposer ses candidatures pour les législatives et les présidentielles depuis… 2007 !

Français et françaises, respectez-nous et nous vous respecterons !
Dr David IHOU, Consultant en Géopolitique et Stratégie Sécuritaire
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