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Togo: Journée africaine de la technologie et de la propriété intellectuelle
Publié le mardi 13 septembre 2016  |  Radio Lome


© aLome.com par Parfait
Cabinet du ministère du Commerce, département-pivot dans la relance économique du Togo depuis décembre 2007.
Lomé, le 05 novembre 2015. Place du Monument aux morts. Centre-ville de la capitale togolaise.


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A l’occasion de la commémoration le 13 Septembre de la « journée africaine de la technologie et de la propriété intellectuelle » par l’Organisation Africaine de la Propriété Intellectuelle (OAPI), madame le ministre du commerce, de l’industrie, de la promotion du secteur privé et du tourisme, Mme Bernadette Essossimna LEGZIM-BALOUKI a adressé un message à l’endroit de tous les togolais et de toutes les togolaises :

Mesdames et Messieurs,

Chers concitoyens,

Le 13 septembre de chaque année, date anniversaire de la création de l’Organisation africaine de la propriété intellectuelle (OAPI), la communauté africaine célèbre la «Journée africaine de la technologie et de la propriété intellectuelle. »


Instituée en 1999 par la conférence des Chefs d’État et de Gouvernement de l’Union Africaine, cette journée est un moment de choix pour les États, les institutions de recherche et les structures productives, de faire le point sur les politiques, les stratégies et les pratiques impliquant la propriété intellectuelle et la technologie, afin de définir de nouvelles perspectives relatives à cet aspect décisif de la problématique du développement économique et social du continent, et de faire en sorte que ces perspectives trouvent une résonance favorable auprès d’un large éventail de parties prenantes.

Le thème retenu cette année à savoir : « propriété intellectuelle et technologies vertes » peut, de prime abord, donner l’impression d’être un domaine très futuriste pour nos pays en développement. Il s’agit en réalité d’un nouveau rendez-vous de l’histoire dont l’Afrique se doit de tout mettre en œuvre pour ne pas en être absente.

Le développement des énergies renouvelables, les techniques d’optimisation de l’utilisation des ressources et des procédés d’usage dans les domaines du bâtiment, de l’industrie ou des transports, le recyclage des déchets, le traitement des eaux usées sont autant d’innovations dont l’objet est de réduire les effets préjudiciables de l’activité humaine sur l’environnement ; le but étant de préserver et d’économiser les ressources précieuses, d’optimiser l’exploitation des énergies, et de trouver des solutions à long terme pour prévenir la dégradation des écosystèmes.


Mesdames et messieurs,

Au cours des dix dernières années, l’Afrique a connu une croissance économique vigoureuse et ses perspectives de croissance à moyen terme demeurant positives, malgré les incertitudes qui planent sur l’économie mondiale. Cependant, cette croissance ne s’est pas traduite sous la forme d’une diversification économique, en particulier dans les secteurs qui offrent des possibilités d’emploi importantes. La majorité des africains a encore un accès limité à l’énergie aux prestations de services de base, comme l’eau potable ou les soins de santé.

La dégradation croissante de l’environnement, la diminution des ressources naturelles, la réalité du changement climatique et ces effets sur la sécurité alimentaire, le déficit de l’offre énergétique, les besoins en matière d’infrastructures et de santé, sont autant de motifs qui font de l’économie verte une alternative de luxe mais une nécessité pour le développement économique et social durable de l’Afrique.

Notre continent dispose d’abondantes ressources naturelles, telles que l’eau et les sources d’énergie renouvelables. Par conséquent, l’Afrique devrait avoir toutes ses chances intactes en matière de technologies vertes, aidée en cela par ses immenses ressources génétiques et ses savoirs traditionnels qui continuent à faire l’objet de pillage, faute malheureusement d’un mécanisme international de protection contraignant et d’une exploitation locale modernisée.

En vue d’améliorer le niveau de vie des populations, de créer des emplois, de stimuler la croissance et l’investissement et de faciliter la prestation de services importants aux populations rurales, en matière de l’électricité et des soins de santé, il va falloir disposer de nouvelles solutions technologiques permettant de répondre à la demande de façon écologique et abordable pour les couches sociales à faibles revenus.

Le défi auquel nous sommes confrontés est double: encourager l’innovation dans le domaine des technologies vertes et favoriser leur diffusion partout où elles peuvent avoir un impact significatif,

Mesdames et Messieurs, Chers concitoyens,

Je saisis cette occasion solennelle pour inviter les opérateurs économiques à moderniser leur vision de l’entrepreunariat, à faire confiance en nos capacités à proposer sur le marché mondial des produits et services spécifiques et de prendre une part active dans les nouveaux développements du secteur de l’industrie qui prennent en charge les défis environnementaux.

J’invite également les administrations nationales concernées, la société civile, les chercheurs, les inventeurs et toutes les personnes de bonne volonté à œuvrer de concert pour créer les conditions nous permettant de parvenir rapidement aux principaux objectifs de notre ambition nationale d’émergence économique.

Vive l’Organisation africaine de la propriété intellectuelle,

Vive l’Union africaine,

Vive la Coopération internationale,

Je vous remercie de votre attention.
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