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La nouvelle aérogare de Lomé : Le menteur n’est jamais cru …/Le Colonel Gnama LATTA coutumier des démentis mensongers
Publié le lundi 26 septembre 2016  |  Le Combat du Peuple


© aLome.com par Parfait
Visage de la nouvelle aérogare du principal aéroport du Togo avant son inauguration officielle
Lomé, le 18 novembre 2015. Aéoroport International GNASSINGBE EYADEMA, une infrastructure new look.


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Suite à un article publié par notre confrère ALTERNATIVE dans son édition N° 554 du mardi 13 Septembre dernier pour dénoncer l’état défectueux de certains aspects de la nouvelle aérogare de Lomé, le fameux Colonel Gnama LATTA, l’inamovible Directeur de l’Agence Nationale de de l’Aviation Civile du Togo (ANAC) est monté au créneau pour démontrer que la presse a tout inventé et n’est pas dans le vrai.


Notre spécialiste des démentis mensongers a ainsi organisé une conférence de presse folklorique pour abuser l’opinion quatre jours après l’inondation de certains endroits de la nouvelle aérogare. Quel toupet?

Et, comble d’impertinence et d’inconscience, il s’adressait aux journalistes en ces termes : « Je vous laisse. Ecrivez si vous avez trouvé des batraciens ici. On peut critiquer mais soyons objectifs »…

Il faut dire que, décidément, ce Colonel incorrigible dépasse les bornes. Nous nous demandons s’il a bien lu l’article incriminé ? Cette conférence de presse est une injure à l’intelligence des Togolais qui ont vécu les faits et qui les ont rapportés. Une véritable imposture qui tombe sous le coup de la raison. Socrate a dit : Homme, connais-toi toi-même. Est-ce que le Colonel LATTA se connait lui-même ? Nous doutons sérieusement de sa capacité intrinsèque à appréhender correctement une situation dans son contexte réel. Autrement, il n’attendrait pas quatre (4) jours avant de monter sur scène pour jouer sa partition.

Nous mettons le Colonel au défi de convoquer la presse prochainement dès qu’il y aura une pluie. Nous nous ferons le plaisir de nous rendre sur les lieux sous la pluie pour constater de visu la réalité sur le terrain.

Dans l’état actuel des choses, personne ne croit aux élucubrations de cet officier supérieur coutumier des démentis mensongers, définitivement discrédité et décrédibilisé aux yeux de l’opinion nationale et internationale. Le tout n’est pas de se servir des médias pour débiter des incongruités pour se dédouaner.

Dans le dossier de la construction de cette nouvelle aérogare, le Colonel LATTA a joué un rôle trouble. Et comme à son habitude, il aime troubler l’eau pour pêcher en eau trouble. Le Colonel LATTA a tenu des propos qui ne prouvent rien. Nous n’irons pas, en ce qui nous concerne, jusqu’à parler des chinoiseries. Nous préférons laisser les chinois de côté parce qu’il y a eu beaucoup de sous-traitances et trop de zones d’ombre qu’il va falloir éclairer pour les besoins de la cause le moment venu. En refusant de reconnaître une vérité vécue et certifiée par tous les témoignages, le Colonel LATTA se tire une balle dans les pieds.


On se rappelle que dans notre livraison N° 825 du 26 au 30 janvier 2015, nous avons publié un article intitulé : « Péril en la demeure – Les labyrinthes de la corruption au Togo : la nouvelle aérogare en construction à Lomé en péril ; le Président Faure interpellé ».

Dans cet article, nous avons nommément dénoncé les dysfonctionnements relevés dans l’exécution des travaux de la construction du system hydrant. Nous avions alors affirmé que le Directeur de cette société chargée d’exécuter les travaux, M. Daniel PICQ a distribué 300.000.000 F (trois cents millions de francs) en pot-de-vin sur un marché attribué gré à gré d’un montant total de 2 milliards de Frs CFA.

A notre grande surprise, c’est le Colonel LATTA, Président du Comité de Pilotage qui, s’érigeant en avocat défenseur de M. Daniel PICQ, nous somme au téléphone de lui fournir la liste des bénéficiaires des dessous de table. Nous étions estomaqués parce que nous savons qu’en matière de corruption, le corrupteur et le corrompu ont partie liée et se tiennent. Ils gardent jalousement le secret. Ce n’est pas des choses qui laissent de trace. Le Colonel a pris la défense de Daniel PICQ, Directeur de la Société SGMS. Il faut dire qu’à l’époque, la hargne avec laquelle le Président du Comité de pilotage, le Colonel LATTA a défendu M. PICQ nous a mis la puce à l’oreille. Il a ainsi posé un acte sournois, abject et cynique d’endormissement et de camouflage d’une vérité a priori délictuelle.

Comme élément de preuve, nous avions publié un rapport d’experts qui a confondu le Colonel LATTA qui, depuis lors, a gardé le silence comme une carpe.

Nous reprenons pour nos lecteurs la conclusion, sans ambages, de ce rapport diagnostic qui souligne notamment : « à réaliser prématurément la tranchée sur le tronçon N°1 et à planifier la traversée de la chaussée TOGO 2000/Lomé ville »

« Conclusion

Nous, équipe d’experts réunis au sein de la cellule de management du projet réseau hydrant, constatons la montée d’une tension destructrice entre la direction générale de SGMS et la cellule de management des travaux.

Cette tension menace la cohésion du groupe. Nous interprétons les fréquentes phrases assassines et autres accusations infondées et injustifiées comme une tentative de faire porter au Management des travaux, la responsabilité du retard estimé à plus de trois mois ; ceci en considérant les pertes de temps passés à changer de sous-traitants des travaux de génie civil, à commander une nouvelle étude, à réaliser prématurément la tranchée sur le tronçon N° 1, et à planifier la traversée de la chaussée Togo 2000/Lomé ville…

Or, le diagnostic posé plus haut, démontre qu’il y a eu des erreurs fatales commises à travers les décisions prises unilatéralement par la direction générale à des phases très critiques du projet.

Le Directeur général qui n’a sans cesse rappelé qu’il est le seul maître à bord, devrait en assumer la pleine responsabilité et étudier sérieusement les recommandations qui précèdent car, comme tout au début, notre motivation à conduire à bien ce projet dans notre pays demeure intacte et non ébranlée par ces difficultés.

La mise en œuvre de nos recommandations nécessite une rencontre sans préjugé entre le Directeur général de SGMS et son Directeur des travaux. A cette rencontre, les participants devront être animés de la ferme volonté à mieux faire pour faire avancer les travaux.

Ont signé : pour le Collège des Chefs de mission. »

Nous ne devons donc pas nous étonner aujourd’hui si l’eau inonde la rue à ce niveau puisque la tranchée qui a traversé la chaussée a été mal faite.

Les preuves de la mauvaise exécution des travaux sont une évidence que le Colonel LATTA ne saurait nier.

Entre temps, le Colonel LATTA a laissé M. Daniel PICQ filer en douce pour couvrir tous les corrompus. Ainsi, l’inauguration prévue pour le 27 Avril 2015 a été reportée sine die. Il a fallu attendre un an avant la finition et dans quelles circonstances ? Il s’était agi d’un replâtrage dont les conséquences nous reviennent en pleine figure.

Sous d’autres cieux, le Colonel LATTA devrait être démis de ses fonctions et poursuivi. Malheureusement, il a toujours bénéficié du soutien indéfectible de sa hiérarchie, M. Ninsao GNOFAM, le Ministre le plus impopulaire de tous les gouvernements Faure. Ce Ministre arrogant qui, selon certains observateurs, serait un imposteur doublé d’un prédateur s’accommode très facilement de ces genres d’imbroglio.

Nous le disons et de répétons, le Colonel LATTA ne peut pas et ne doit pas continuer à enfariner les Togolais. C’est trop simpliste. Il est temps que l’enquête commanditée par M. Ninsao GNOFAM dans ce dossier soit rendue publique et nous y verrons clair.

Rodrigue




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