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TOGO: « Au Togo, l’alternance ne constitue plus, à mon sens, un combat politique, mais une cause nationale voir une urgence humanitaire. Et en tant que telle, nous n’avons plus le droit de la rater »
Publié le mercredi 11 decembre 2013  |  Telegramme228




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L’on ne finira pas de le dire, puisque la répétition fait partie de la pédagogie. Les opposants togolais face au régime en place sont animés d’un certain individualisme à outrance. Et pourtant, ils disent et ce depuis des décennies qu’ils luttent pour le bien-être de la population. « Quel bluff ? », se demande un observateur averti de la scène politique nationale pour qui l’autosuffisance de chacun des leaders des partis de l’opposition a atteint son paroxysme. Parmi les Togolais de la diaspora qui voient le problème sous cet angle se trouve Jonas Siliadin, auditeur financier et Maître de Conférences à l’Université Paris-Est Marne la Vallée en France. Dans une lettre adressée au « Collectif Sauvons le Togo » et la Coalition Arc-en-ciel le 03 décembre dernier, M. Siliadin invite les « oppositions » togolaises à l’unicité à travers le cryptique « 2015 : une opposition, un programme, un candidat ».
S’il y a un mot qui défraie la chronique le plus souvent au sein des « oppositions » togolaises, c’est bien évidemment l’alternance ou le changement. C’est un besoin ardent des « oppositions » togolaises et Jonas Siliadin en a fait cas dans sa lettre. « Au Togo, l’alternance ne constitue plus, à mon sens, un combat politique, mais une cause nationale voir une urgence humanitaire. Et en tant que telle, nous n’avons plus le droit de la rater », a-t-il dit.
Mais, le triste constat est que les leaders de partis d’opposition, aussi arrogants et suffisants dans leur individualisme, n’arrivent pas à prendre conscience de l’essentiel et apparaissent ridicules dans leur stratégie. Fort de ce constat, M. Siliadin estime que ces leaders, qu’il qualifie des « oppositions » doivent tout faire pour signifier aux Togolais ce qu’est cette « alternance » tant souhaitée. Pour d’aucuns, c’est le départ de Faure Gnassingbé du pouvoir alors que pour d’autres, c’est le changement de sensibilité à la tête du pays. De toutes les façons, les « oppositions » togolaises, de par leurs diverses entités, aspirent accéder au pouvoir un jour. Mais très tôt, Jonas Siliadin les rappelle à l’ordre, en leur faisant savoir que l’essentiel « n’est pas l’accession au pouvoir de l’opposition, ce n’est pas l’alternance politique en soi, c’est le soulagement de la souffrance de nos populations ».
Toutefois, il est à déplorer que malgré cette ferme convictions des opposants togolais, ce rêve peine à se réaliser : tout simplement parce qu’ils ne sont intéressés que par leurs propres intérêts. C’est pourquoi, depuis les années 90 où a commencé la lutte démocratique au Togo, « l’alternance » tant souhaitée tarde toujours à venir. Mieux vaut tard que jamais. Bien que de nombreuses compétitions aient eu lieu et que les oppositions togolaises y ont été avec ce caractère. A l’orée de l’élection présidentielle de 2015, les opposants togolais sont invités à changer de stratégie et de moyen de lutte. Et la stratégie, la meilleur de la situation, demeure selon M. Siliadin, « l’union ou l’unicité des actions ; car il n’y a aucun autre chemin pour la délivrance du peuple Togolais que cette nouvelle stratégie », a fait savoir Jonas Siliadin pour qui tout ego d’où qu’il vienne doit être enterré.
Par ailleurs, M. Siliadin a nommément, indexé le Collectif Sauvons le Togo et la Coalition Arc-en-ciel et appelle les responsables de ces regroupements de partis politiques de l’opposition à « engager sans tarder les démarches pour l’avènement de ce front unitaire d’espérance ».

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