Un nouveau modèle de qualité de l’air mis au point par l’Organisation mondiale de la Santé (OMS) et rendu public le 27 septembre 2016 confirme que 92 % de la population mondiale vit dans des lieux où les niveaux de qualité de l’air ne respectent pas les limites fixées par l’Organisation.
Ce modèle représente les données sanitaires relatives à la pollution de l’air extérieur (ambiant) les plus détaillées ne sont jamais fournies par l’OMS. Il s’appuie sur des données provenant de mesures prises par satellite, des modèles de transport aérien et des moniteurs de stations au sol pour plus de 3000 lieux, en milieu rural ou urbain.
Par « pollution de l’air », on entend la contamination de l’environnement intérieur ou extérieur par un agent chimique, physique ou biologique qui modifie les caractéristiques naturelles de l’atmosphère. Les appareils utilisés pour la combustion au sein des foyers, les véhicules automobiles, les établissements industriels et les feux de forêt sont des sources fréquentes de pollution atmosphérique. Les polluants les plus nocifs pour la santé publique sont notamment les matières particulaires, le monoxyde de carbone, l’ozone, le dioxyde d’azote et le dioxyde de soufre. La pollution de l’air à l’extérieur comme à l’intérieur entraîne entre autres des maladies respiratoires qui peuvent être mortelles.
La pollution de l’air peut avoir divers effets à court et à long terme sur la santé. La pollution de l’air en milieu urbain accroît le risque de maladies respiratoires aiguës (pneumonie, par exemple) et chroniques (cancer du poumon, par exemple) ainsi que des maladies cardio-vasculaires. «La pollution de l’air continue de peser lourdement sur la santé des populations les plus vulnérables, à savoir les femmes, les enfants et les personnes âgées», déclare le Dr Flavia Bustreo, Sous-Directeur général à l’OMS. «Pour être en bonne santé, il faut respirer un air pur, du premier au dernier souffle», recommande-t-elle.... suite de l'article sur Autre presse