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Editorial

Et si le budget alloué au Sommet prenait en compte ces réalités togolaises?
Publié le vendredi 30 septembre 2016  |  La Gazette du Golfe


© Autre presse par DR
CHU Sylvanus Olympio


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Il est annoncé en grande pompe tant sur les médias nationaux qu’internationaux payés à coût de milliards de francs CFA, le fameux sommet de l’Union Africaine sur la sécurité maritime sollicité par les dirigeants du Togo. Un sommet, à en croire certaines discrétions qui coûterait au budget national togolais, une bagatelle somme de cinq milliards cinq cent millions de francs CFA (5,5 milliards F CFA) dans un pays où tous les signaux sont au rouge économiquement parlant et où les revendications des travailleurs, étudiants, retraités et bien d’autres couches sociales sont balayées de revers de la main par les autorités qui, sans honte ni remord, avancent le fallacieux argument de manque de moyens financiers pour résorber les difficultés que traversent quotidiennement les populations.

Et pourtant, ces mêmes autorités ont pu trouver 5,5 milliards pour organiser un sommet qui, en réalité, coûterait plus de 5,5 milliards de francs CFA à en croire d’autres indiscrétions plus crédibles, ne rapportera rien aux Togolais si ce n’est pour plaire à la communauté internationale ou se redorer un blason terni par des hold-up électoraux, ou simplement, pour satisfaire l’orgueil d’un homme qui se cherche une image sous les tropiques.


A en croire les indiscrétions, le Togo a une dette extérieure évaluée actuellement à plus de mille milliards de francs CFA. Alors qu’il y a deux ans, le même Togo, présenté comme étant un « Pays Pauvre Très Endetté » (PPTE), a vu sa dette extérieure pratiquement effacer. Que s’est-il donc passé pour que deux ans après, le Togo soit surendettée ? Et c’est dans une telle situation de surendettement doublée d’une situation économique lamentable et alarmante que les autorités du Togo organisent sur fonds propres, un sommet à coût de milliards de francs CFA dans un pays où les revendications des travailleurs, les bourses et tranches des étudiants sont restées insatisfaites parce que les mêmes autorités prétendent n’avoir pas des moyens financiers pour les satisfaire. Même les pensions des retraités ne sont pas régulières parce que ce qui a été prélevé depuis des années sur le salaire de ces derniers, a été dépensé pour des fins inavouées dans le but juste de pérenniser un pouvoir vomi, ou de maquiller une image souillée d’un homme rejeté par son peuple.

Dans le cas d’espèce, on cherche par tous les moyens à plaire à la communauté internationale, complice des affres des peuples africains. Une communauté internationale qui jusque-là est demeurée le faiseur de roi ou le choisisseur de chefs d’Etat sur le continent noir surtout dans les pays francophones comme c’est le cas de nos jours au Congo Brazzaville, en Côte d’Ivoire et au Togo. En faisant une analyse minutieuse de ce qui se passe au Togo avec l’organisation dudit sommet, on se rend compte le pouvoir togolais a préféré satisfaire la communauté internationale que de chercher à amoindrir la souffrance du peuple abandonné à son triste sort. Une manière aussi de l’affamer et de le réduire à la mendicité.
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