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Robert Dussey : "Une approche globale pour dépasser la piraterie"
Publié le jeudi 13 octobre 2016  |  Le Point Afrique


© aLome.com par Edem Gadegbeku & Parfait
Conférence de presse du MAECIA autour des derniers réglages en vue du Sommet du 15 octobre à Lomé
Lomé, le 29 septembre 2016. Locaux du MAECIA. Entouré de ses plus proches collaborateurs, le chef de la diplomatie togolaise, Robert DUSSEY, donne des précisions afférentes à l`avant, le pendant et l`après-Sommet du 15 octobre 2016.


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ENTRETIEN. De toute évidence, le ministre togolais des Affaires étrangères ne ménage pas sa peine pour faire aboutir une charte africaine sur la sécurité maritime plus contraignante. Il explique.
PROPOS RECUEILLIS PAR VIVIANE FORSON


C'est la première fois que les chefs d'État et de gouvernement des 54 pays de l'Union africaine se réunissent sur une thématique majeure : celle de la sécurité et de la sûreté maritimes, et le développement en Afrique (le 15 octobre 2016). Dans le golfe de Guinée, la recrudescence de la piraterie a atteint une dimension inquiétante. Ces attaques résultent, pour l'essentiel, des troubles liés à l'industrie pétrolière dans la région, notamment au Nigeria où vit la moitié de la population ouest-africaine. Avec l'explosion du marché noir du pétrole en Afrique de l'Ouest, les attaques récemment perpétrées dans la région ciblaient pour l'essentiel des navires transportant des produits pétroliers. Mais la piraterie n'est qu'une partie visible de la sécurité maritime. Le phénomène entraîne avec lui une hausse des phénomènes corollaires de trafic de drogue, siphonnage de pétrole et trafic d'êtres humains. Résultat : économiquement, les pays concernés perdent jusqu'à 2 milliards de dollars par an, alors que les recettes maritimes représentent jusqu'à 20 % des budgets nationaux. Il y a donc urgence. Les États riverains ont décidé en juin 2013 à Yaoundé de créer un centre de coordination interrégional contre la piraterie et des centres régionaux le long de la côte. Problème, ces centres créés depuis manquent encore d'ordinateurs, d'imagerie, les marines nationales de patrouilleurs et vedettes rapides, sans oublier que le dialogue interrégional n'est pas toujours au rendez-vous. Quel est donc aujourd'hui le véritable enjeu de ce sommet ? Robert Dussey, l'influent ministre des Affaires étrangères et chef d'orchestre du sommet de Lomé, détaille pour Le Point Afrique les raisons d'en passer par une Charte africaine de Lomé, un texte juridique plus contraignant. Mais aussi une première pour tout un continent.

Le Point Afrique : Que prévoit la Charte de Lomé ?

Robert Dussey : Globalement, la Charte de Lomé prévoit des objectifs qui vont de la lutte contre la piraterie et les trafics illicites sur les mers et océans à l'intensification de la mise en œuvre de la Stratégie AIM 2050, en passant par la promotion de l'économie bleue. Ces objectifs induisent un ensemble d'actions concrètes dans plusieurs compartiments de la maîtrise des espaces maritimes en Afrique.

Ainsi, la Charte de Lomé, perçue à ce titre comme le cadre d'harmonisation d'un ensemble d'actions cohérentes, a pour mérite essentiel de fédérer des mécanismes existants et régissant la matière.

Aussi, voudrais-je vous rappeler que c'est la toute première fois que les 54 États de l'UA se réunissent sur une thématique si importante pour l'avenir de tout notre continent.

Quelles sont les contraintes de ce texte juridique pour les États africains ?

Au regard des enjeux de ce sommet extraordinaire sur la sécurité et la sûreté maritimes, et le développement en Afrique, il fallait une charte contraignante allant dans le sens de la prévention et de la répression de la criminalité maritime, de façon progressive, au niveau national et international.
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