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Journée des droits de l’Homme : débats très riches ce mercredi à Lomé lors d’une table ronde sur "l’universalité des droits de l’homme"
Publié le jeudi 12 decembre 2013  |  Savoir News


© Autre presse par DR
Nicolas Berlanga-Martínez, le nouvel ambassadeur et chef de la Délégation de l`Union européenne (UE) au Togo


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Le monde entier a célébré mardi, la 65ème Journée des droits de l’homme sous le thème : "Vingt ans au travail pour vos droits". Cette année, la célébration a coïncidé avec les vingt ans de création du Haut Commissariat des Nations Unies aux droits de l’homme.

Après les manifestations officielles qui se sont déroulées mardi à Sokodé (environ 336 km au nord de Lomé), place ce mercredi à une table ronde organisée conjointement par le bureau du HCDH-Togo et la Délégation de l’Union européenne (UE) au Togo à l’Agora Senghor.

Plusieurs personnalités parmi lesquelles Nicolas Berlanga-Martínez (Chef de la Délégation de l’UE au Togo), Mme Olatokunbo IGE, (Représentante du Bureau du HCDH-Togo) et des représentants du ministère des droits de l’homme et de la Commission Nationale des Droits de l’Homme (CNDH) ont pris partt aux débats.

Des représentants de la société civile, des députés ainsi que des responsables de partis politiques dont Jean Pierre Fabre, Me Yawovi Agboyibo, Léopold Gnininvi, Gorges Aîdam et Mme Kany Sokpo-Diallo ont également participé à cette table ronde placée sous le thème : "L’universalité des droits de l’homme".

Les droits de l’homme sont les droits inaliénables de tous les êtres humains, quels que soient leur nationalité, lieu de résidence, sexe, origine ethnique ou nationale, couleur, religion, langue ou toute autre condition. Nous avons tous le droit d’exercer nos droits de l’homme sans discrimination et sur un pied d’égalité. Ces droits sont intimement liés, interdépendants et indivisibles.

Le principe de l’universalité des droits de l’homme est la pierre angulaire de la législation internationale des droits de l’homme.

Ce principe, proclamé pour la première fois dans la Déclaration universelle des droits de l’homme en 1948, a été réitéré dans de nombreuses conventions, déclarations et résolutions.

Les Etats ont pour devoir de promouvoir et de protéger tous les droits de l’homme et toutes les libertés fondamentales, quel que soit le système politique, économique ou culturel : tel est l’une des décisions prises lors de la conférence mondiale de Vienne sur les droits de l’homme de 1993.

"+L’universalité des droits de l’homme+ est le principe de base selon lequel tous les droits s’appliquent à tout le monde et dans tous les pays. Et la déclaration universelle des droits de l’homme est le standard", a expliqué la Représentante du Bureau du HCDH-Togo.

Selon elle, l’un des grands défis aujourd’hui est l’application des traités, car tous les Etats membres de l’ONU ont ratifié au moins l’un des traités.

Pour le chef de la Délégation de l’UE au Togo, le principe de l’universalité des droits de l’homme ne fait pas de différence par rapport aux origines, à la couleur de la peau, à la race, au sexe etc…

Les débats qui ont été très riches ont surtout tourné autour de la mise en œuvre des recommandations de la Commission Vérité, Justice et Réconciliation (CVJR).

Certaines inventions ont marqué la séance dont celles de Me Yawovi Agboyibo (président d’honneur du Comité d’Action pour le Renouveau / CAR/ opposition) et de Christophe Tchao (député et président du Groupe Parlementaire "Union pour la République"/ UNIR au pouvoir).

Du thème principal de cette table ronde, les différents intervenants se sont transportés sur le terrain de l’actualité au Togo où un véritable accent a été mis sur les recommandations de la CVJR.

"La grande majorité des recommandations de la CVJR touche le respect des droits de l’homme. Et tant que les droits des togolais ne seront pas pris en compte, la réconciliation sera difficile", a affirmé Mme Kany Sokpo-Diallo, présidente de la Plateforme citoyenne Justice et Vérité.

"Tous les droits ont été pris en compte par la CVJR. En plus, cette commission a recommandé la refonte de notre société pour qu’il n’y ait plus de frustration et que tout le monde se sente togolais", a ajouté Mme Sokpo-Diallo également ancienne ministre. FIN

En Photo : Des officielles lors de la table ronde

Junior AUREL

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