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Sommet sur la Sécurité et la Sûreté maritimes et le Développement en Afrique : Le Togo revient de loin
Publié le mardi 18 octobre 2016  |  Le Combat du Peuple


© aLome.com par Edem Gadegbeku & Parfait
Ouverture et travaux de la session extraordinaire des Chefs d`Etat de l`UA à Lomé
Lomé, Salle des Conférences de l`Hôtel Radisson Blu. Une quinzaine de Chefs d`Etat ainsi que des Chefs de Gouvernement ont planché sur le contenu de la Charte de l`UA régissant les mers en Afrique et l`ont adopté au terme d`un huis clos d`à peine deux heures. Cette session a été présidée par le Président Idriss Déby Itno (Président en exercice de l`UA).


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Faure GNASSINGBE a gagné son pari : la Charte de Lomé est adoptée à la satisfaction générale.

L’Hebdomadaire « Jeune Afrique », dans son édition N° 2909 du 9 au 15 Octobre 2016, a mis sur sa couverture un titre éloquent : Lomé – Le grand retour.

Ce titre illustre parfaitement la réalité des faits qui, aujourd’hui, s’imposent comme une évidence après le sommet réussi de Lomé.

En effet, dans un passé pas très lointain, Lomé la capitale togolaise avait servi de cadre à plusieurs grandes rencontres interafricaines et internationales. Les accords ACP-CEE dénommés Lomé I, Lomé II, Lomé III, Lomé IV et Lomé V, en sont une preuve irréfutable. Mais, depuis le début du processus démocratique, exception faite du sommet qui a porté l’Union Africaine sur les fonts baptismaux en 2000, notre capitale a été boudée. Le Togo était considéré comme un pays paria, infréquentable. Nous étions assis sur un banc pas très honorable. Même nos infrastructures hôtelières et routières étaient frappées d’obsolescence. Lomé autrefois Lomé la belle, était devenue Lomé la poubelle.

Face à cette situation, les détracteurs nationaux et étrangers s’en donnaient à cœur joie parce que notre isolement sur le plan africain et international, servait leur cause.

Aujourd’hui, la donne a changé du tout au tout parce que, patiemment et méticuleusement, le Président Faure GNASSINGBE, depuis son avènement au pouvoir, a commencé à renouer les fils de l’écheveau. Comme une araignée et sans aucun bruit, il a agi à l’instar d’un architecte chevronné, et a remis l’ouvrage à l’endroit. En acceptant d’accueillir le Sommet sur la Sécurité et la Sûreté maritimes et le Développement en Afrique, il a fait un pari redoutable et risqué qu’il a brillamment gagné depuis l’ouverture le 10 octobre jusqu’à l’apothéose le 15 octobre 2016 avec l’adoption, à la satisfaction générale, de la charte historique de Lomé qui marque un nouveau départ pour la lutte contre tous les fléaux qui sévissent sur nos mers et océans.

Tous les observateurs s’accordent pour reconnaitre que ce Sommet impeccablement organisé dans la sérénité avec les moyens tant technologiques que sécuritaires modernes, est un tour de force qui suscite l’admiration générale.

Nous avons ainsi été témoins d’un événement majeur de grande portée historique qui honore notre pays le Togo. L’organisation a connu l’adhésion de toutes les composantes de notre société. Les populations, dans leur grande majorité, ont stoïquement supporté les désagréments liés à la circulation routière dans notre capitale à cause des nombreuses déviations imposées pour les besoins de la cause. Elles ont contribué de la sorte au succès de la rencontre. Les forces de sécurité appuyées par les forces de défense ont fait preuve d’un professionnalisme qui séduit et d’une rigueur exemplaire sur toute la ligne. C’est la première fois que nous avons vu dans les rues de Lomé des Gendarmes, Policiers et Militaires qui ont fait preuve d’un calme olympien déroutant. Ils ont suscité l’admiration de tous. Tous les responsables de la Sécurité, le Colonel Yark Damehane en tête, ont montré leur savoir-faire. Mention spéciale au Président de la République symbole de la force tranquille, l’homme des grands défis qui a, d’une main de maître, piloté l’avion à travers les ouragans et les cyclones politiques jusqu’à réussir un atterrissage en douceur.

S’agissant du sommet proprement dit, tout a commencé le samedi 15 octobre en fin de matinée dans une grande salle pleine à craquer érigée sous la tour du Radisson Blu 2 Février. 17 Chefs d’Etat ont participé avec intérêt à la cérémonie d’ouverture marquée par quatre interventions à savoir : le discours de bienvenue du Président Faure GNASSINGBE, l’intervention de M. Carlos Lopès Secrétaire Exécutif de la CEA, l’allocution du Dr Nkhosazana Dlamini-Zuma, Présidente de la commission de l’Union Africaine et enfin, le discours d’ouverture prononcé par M. Idriss DEBY ITNO, Président de la République du Tchad et Président en exercice de la conférence des Chefs d’Etat et de Gouvernement de l’Union Africaine. (Voir liste ci-après)

A toutes fins utiles, nous publions pour nos lecteurs les discours du Président Faure GNASSINGBE et du Président DEBY ITNO.

Après donc la séance d’ouverture, les travaux en huis clos ont immédiatement commencé et après deux heures, la charte de Lomé a été adoptée et signée par tous les Chefs d’Etat présents.

Rappelons que le Sommet extraordinaire a connu une participation honorable de quarante délégations dont trente ont signé la charte. Une seule délégation, celle du Cameroun dirigée par le Ministre de la Justice de ce pays s’est abstenue. On a supposé que peut-être cette abstention est due à une sorte de frustration parce que la première conférence en matière de sécurité maritime tenue il y a trois ans à Yaoundé aurait été un tant soit peu occultée.

La réussite de ce sommet concrétisée par la signature de la charte historique de Lomé est indéniablement un plus pour notre pays. Même ceux qui ont eu une opinion divergente conviendraient avec nous s’ils font preuve d’honnêteté intellectuelle, que l’image de notre pays a été rehaussée et c’est notre fierté à tous.

A l’endroit de ces réfractaires, nous disons simplement qu’au Togo, si nous voulons sortir de l’ornière, nous devons vivre ensemble, pas les uns à côté des autres ni les uns contre les autres.

Rodrigue
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