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Les à côtés du Sommet sur la Sécurité maritime
Publié le mardi 18 octobre 2016  |  Le Combat du Peuple


© aLome.com par Edem Gadegbeku & Parfait
Le Sommet extraordinaire de l`UA consacré aux océans en Afrique démarre
Lomé, le 15 octobre 2016. Premier aperçu de la Salle des Conférences du Radisson Blu, à quelques minutes de l`ouverture de la Conférence des Chefs d’Etat de l’UA consacrée à la sécurité maritime en Afrique.


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Dès que l’opposition dite radicale a compris que le Sommet sur la Sécurité et la Sûreté maritimes et le Développement en Afrique aura bel et bien lieu dans notre pays, tout a été mis en œuvre pour programmer une tournée de sensibilisation à l’intérieur du pays. Et pour couronner le tout, une marche et un meeting à Lomé ont été retenus.

Ensuite, nous avons appris que le CAP 2015 a décidé d’organiser à Lomé un colloque sur la problématique de l’alternance politique en Afrique. Enfin, cerise sur le gâteau, une université sociale était également à l’ordre du jour par une soi-disant société civile. De bonnes initiatives certes. Mais, pourquoi tant de coïncidences opportunistes en même temps que le sommet ?

La curiosité étant la première qualité du journaliste, nous avons essayé de jeter un coup d’œil intéressé sur les résultats de ce sommet d’une part et de l’autre, sur le contenu du colloque et des universités sociales. Et très vite, nous avons été déçus parce que les thèmes choisis concernent des choses mille fois déjà dites et répétées qui ne sont en rien comparables à ce qui se passe ailleurs.

Nous avons constaté que tout tourne, comme toujours, autour des successions dynastiques des exigences démocratiques en Afrique et l’égalité des moyens dans les compétitions électorales.

Malheureusement, l’essentiel de la problématique de l’opposition a été occulté.

Durant le colloque, nulle part, on n’a débattu de la nécessaire union de l’opposition et surtout de son unité d’action. Des moyens de la lutte n’ont pas été non plus examinés.

Nous n’avons rien contre ceux qui prétendent s’opposer au pouvoir en place. C’est leur droit mais ils doivent éviter les manipulations destinées à instrumentaliser les Togolais.

Nous insistons sur un point essentiel. Il faut éviter les amalgames destinés à semer la confusion dans les esprits.

Ceux qui parlent déploiement de la Gendarmerie, de la Police et de l’Armée oublient que c’est des institutions de la République qui obéissent à l’Autorité supérieure sous laquelle elles sont placées et que les dirigeants seuls sont habilités à décider de leur usage dans l’intérêt supérieur de notre pays.

On nous dit que les Togolais sont enfumés dixit Kofi Yamgnane.

C’est faire injure à l’intelligence des Togolais. Il y a ce que les uns et les autres disent. Il y a, à côté, la réalité. Le sommet n’a rien de condamnable.

Les opposants togolais sont très limités dans leur approche. La gestion d’un pays ne se limite pas à la Santé et à l’Education. La diplomatie a aussi sa place. L’organisation d’un sommet relève de la diplomatie. Il faut apprendre à sérier les choses et à vivre dans un monde multidimensionnel.

Ce que nous disons, c’est la solidarité lorsque le Togo est face à un enjeu extérieur.

Autrement, notre pays n’a pas sa raison d’être.

Il est temps pour que ceux qui n’aiment pas le Togo mais qui ambitionnent de le diriger se ravisent et comprennent que s’opposer n’est pas synonyme de négation.

Rodrigue
... suite de l'article sur Le Combat du Peuple


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