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Croissance urbaine africaine: qui va financer les services de base?
Publié le vendredi 21 octobre 2016  |  RFI


© aLome.com par Parfait
Centre-ville de Lomé vu depuis l`immeuble de la BTCI
Lomé, le 2 septembre 2015. Activités quotidiennes sur le boulevard circulaire, côté nord.


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En 2050, plus de la moitié des Africains vivront en ville. L'Afrique s'urbanise deux fois plus vite que ne l'a fait l'Europe. 14 % des Africains vivaient en ville en 1950, aujourd'hui ils sont 40 %. Un rythme spectaculaire, trop rapide même car les services et les infrastructures ne se développent pas sur le même tempo. Les banlieues de certaines métropoles sont des bidonvilles géants. Aujourd'hui, les gouvernements ne savent plus comment financer leur croissance urbaine.

En 2050, 56% de la population africaine habitera en ville. Cette population aura besoin d'eau potable, d'infrastructures sanitaires, de traitement des déchets. Les villes d'Afrique sub-saharienne ont besoin 12,5 à 35 milliards de dollars d'investissements par an.

« Il y a une injustice dans les villes africaines : ceux qui sont les mieux lotis sont ceux qui paient le moins cher, se désole Jean Pierre Elong Mbassi, secrétaire général de Cités et gouvernements locaux unis d’Afrique. Accéder à l’eau potable coûte dix fois plus cher aux gens qui vivent dans les quartiers informels qu’à ceux qui sont dans la partie la plus riche de la ville. Le raccordement fait qu’il y a des économies d’échelle, alors que quand vous allez acheter l’eau au revendeur, il la vend le plus cher possible et vous n’êtes même pas sûrs de la qualité. »
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