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Les «expropriés de Lomé 2» haussent le ton
Publié le jeudi 3 novembre 2016  |  AfreePress


© aLome.com par Edem Gadegbeku & Parfait
Lomé parachève sa toilette en vue d`accueillir le Sommet de l`UA sur la sécurité maritime
Lomé, le 09 octobre 2016. Quelques artères de la capitale togolaise qui a changé de visage ces dernières semaines, en vue d`accueillir le Sommet de l`UA sur la sécurité et la sûreté maritimes. Principal enjeu de ce Sommet, doter l`Afrique d`une Charte panafricaine qui réglementera l`économie bleue sur le continent noir.


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Expropriés depuis 1977 de la moitié de leur propriété foncière, soit 450 hectares des 900 hectares qui se trouvent entre le nord de la résidence du Bénin et le sud de l’Etat-major général des Forces armées togolaises, les 76 collectivités propriétaires de Lomé 2 (Massohoin, Atsatsi, Kélégouvi et Klévé) crient au secours.

C’est à la faveur d’une conférence de presse animée ce mercredi sur ce qu’ils appellent leur propriété. Au menu des discussions avec les journalistes, les « expropriés de Lomé 2 » ont fait savoir que depuis 1977 qu’ils ont été expropriés de 450 hectares, ils attendent d’entrer en possession de leur bande de terrain restant sans jamais y parvenir.

Et pourtant, ont-ils souligné, depuis 2004, deux (2) arrêtés ministériels (n° 42 et 43) ont été pris par le ministère de l’Urbanisme et du logement pour leur reconnaître la rétrocession de la moitié des 900 hectares. Sur la base de ces actes administratifs, ont-ils ajouté, le vice-président de la Cour d’appel de Lomé et le Procureur général près la Cour d’appel de Lomé avaient respectivement rendu une ordonnance et des réquisitions pour leur donner droit.

«Nos parents qui avaient signé les documents sont pour la plupart morts, nous souffrons aujourd’hui parce que nous sommes des propriétaires terriens sans aucun droit sur ces terres, nous n’arrivons même pas à mettre en valeur à travers l’agriculture nos terres. Nous avons commencé à constater que la partie qui nous revenait après l’expropriation à l’issue de laquelle nous n’avons jamais été dédommagés, subit elle aussi le même sort. De 450 hectares, nous sommes aujourd’hui propriétaires de seulement 351 hectares », a indiqué Kokouvi Amévon, porte-parole des 76 collectivités.

Selon lui, la vie n’est pas facile à vivre dans les familles concernées.
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