Pour Dominique Siby, Gabonais installé à Miami, "il fallait stopper le monstre Trump". Voilà qui est raté. Après l'élection de Donald Trump à la présidence des États-Unis, le 9 novembre, les Africains résidant aux États-Unis nous confient leurs espoirs, mais surtout leur peur de l'avenir.
Dominique Siby, chef d’entreprise gabonais à Miami
« Tout le monde s’attendait à ce que soit Hillary Clinton. J’ai encore assisté à un concert hier soir à Miami avec des rappeurs et tout le monde était en faveur de Clinton. Le mot d’ordre, c’était qu’il fallait stopper le monstre Trump. Mais pour ma part, je ne suis pas surpris. Cela fait plusieurs semaines que je disais qu’il allait gagner. Il y avait des indices qui laissaient penser à sa victoire.
La campagne d’Hillary Clinton a beaucoup fonctionné avec le show business ces dernières semaines. On a vu Katy Perry, Jay-Z, Beyoncé, alors que Trump faisait ses meetings tout seul. Hillary cherchait à redonner de l’élan à sa campagne. C’est donc qu’il y avait un problème. Les Américains se sont dits : Donald Trump n’est pas bon, Hillary non plus, donc pour qui allons-nous voter ? Et, au final, c’est Trump qui passe.... suite de l'article sur Jeune Afrique