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Togo : la huitième édition des manifestations du Festival des divinités noires, ont démarré vendredi à Kara
Publié le lundi 16 decembre 2013  |  togosite.com




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La huitième édition des manifestations du Festival des divinités noires, ont démarré vendredi à Kara (environ 420 km au nord de Lomé) avec une grande caravane partie du pays des kondonnas.
Cette caravane doit chuter à Glidji, localité située à environ 55 km à l’est de Lomé.

La huitième édition du Festival des divinités noires prendra fin le 22 décembre.

Organisée par l’Association pour la sauvegarde du Patrimoine Culturel Africain (ACOFIN) avec l’appui de plusieurs sociétés dont la société de téléphonie mobile Moov-Togo, cette édition regroupe huit pays : Brésil, Afrique du Sud, Bénin, Côte d’ivoire, Ghana, Nigéria, Haïti et la France.

C’est l’esplanade du palais des congrès de Kara qui a abrité lesdites manifestations en présence du préfet de la Kozah, Col Bakali Hèmou Badibawu, du président du festival, Yves Têtê Wilson-Bahun, des responsables des différents services de la préfecture et d’une foule de curieux venus nombreux découvrir pour la première fois ce festival à Kara.

Durant plus de deux heures d’horloge, le public de Kara a savouré un avant goût de la prestation de plusieurs groupes notamment, le groupe des Zangbéto de Agbanakin, des Kondonnas de Pya, de Soumdina, les Kpadja de Landa de la Kozah.

Les artistes chorégraphes du Venezuela, de Feo No Cortpo Rio de Janeiro et d’Italie ainsi que le Bale folclorico de Bahia et le Feo No Cortpo Rio de Janeiro au Brésil étaient aussi de la fête.

A l’occasion, le préfet a exprimé sa reconnaissance à ACOFIN pour cette initiative qui traduit dans les faits, l’unité nationale et leur a témoigné toute la gratitude de la population dans cette volonté d’intégration et de vulgarisation du patrimoine culturel, matériel et immatériel.

Il a indiqué que, la revalorisation et la promotion des cultures autrefois bafouées et négligées restent la préoccupation majeure des dirigeants.

Pour le préfet Bakali, la culture constitue un devoir de mémoire et une découverte pleine d’enseignements pour les générations présentes et futures, de même que pour leur épanouissement.

"C’est avec joie que nous célébrons ensemble nos divinités noires, ce qui participe à plus d’un titre à la promotion de notre civilisation et de notre culture et au-delà, le brassage culturel et le renforcement des relations de fraternité et d’amitié qui existent entre nos nations", a souligné le préfet.

Il a ajouté que les nations qui ont connu un développement spectaculaire, ont tiré leurs forces, leurs énergies et inspirations de leurs cultures ancestrales. Le colonel Bakali a salué le partenariat culturel et diversifié qui existe entre le Togo et les autres pays du monde.

Le président du festival, Yves Têtê Wilson-Bahun a tout d’abord remercié les autorités de la Kara pour l’accueil qui leur a été réservé. Il a exprimé sa gratitude au préfet de la Kozah qui les a encouragés à faire le déplacement de Kara.

M. Wilson-Bahun a donné les raisons qui ont poussé le comité d’organisation à commencer le festival des divinités noires par Kara. Il s’agit dit-il, de remercier les populations du grand Nord qui se mobilisent chaque année depuis l’amorce des activités d’ACOFIN pour sa réussite.

Il a précisé aussi que c’est une occasion de donner la chance aux populations de la Kozah, de découvrir ce qui se fait chaque année à travers le festival des divinités noires.

"Kara est un mythe, Kara symbolise énormément de choses, Kara est le lieu où réside le célèbre groupe initiatique des Kondonnas, Kara est une région très riche en patrimoine matériel et immatériel" a relevé M. Wilson-Bahun.

Rappelons que les divinités noires sont un projet artistique d’envergure internationale répertorié par le guide du Routard. Il met à l’honneur, les sociétés initiatiques et les groupes traditionnels. C’est un festival qui a un enjeu de mémoire, d’appropriation, de réhabilitation et de valorisation. Depuis son démarrage, ACOFIN a pu réhabiliter 41 temples des 41 divinités de Glidji, réhabiliter la place de Glidji et ses tribunes. Elle a fait dons de ballons de football aux écoles et collèges.

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