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CPI : pendant ce temps, dans les nombreux États qui n’ont pas adhéré au statut de Rome…
Publié le vendredi 18 novembre 2016  |  Jeune Afrique




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par Bert Koenders
Bert Koenders est ministre des Affaires étrangères des Pays-Bas depuis 2014. Il a été chef des missions des Nations unies en Côte d'Ivoire (2011-2013) et au Mali (2013-2015).



Le mois dernier, trois pays africains, l’Afrique du Sud, le Burundi et la Gambie, ont annoncé qu’ils quittaient la Cour pénale internationale. Sans être surprenant, ce départ était tout de même inattendu. Leurs critiques, pourtant, n’ont rien de nouveau. Et est probable que d’autres pays leur emboîteront le pas.


Tous les États parties à la Cour se réunissent cette semaine à La Haye. C’est à mon sens l’occasion de lancer un appel à l’ensemble de mes collègues : unissons-nous pour punir les auteurs des crimes les plus odieux perpétrés sur la planète, au lieu de fuir nos responsabilités. Recrutement d’enfants soldats, violences sexuelles de masse, esclavage, massacres, tortures, mutilations… : nul crime ne doit rester impuni.

Les accusations de partialité de la Cour à l’encontre de l’Afrique pointent cependant une réalité. Les enquêtes menées à l’heure actuelle par la Cour ne portent pratiquement que sur des situations africaines. Souvent – comme me l’a appris mon expérience au Mali – , ce sont les États africains eux-mêmes qui saisissent la Cour. Neuf affaires sur dix concernent un pays africain. Cela ne signifie pas que la barbarie n’existe pas dans le reste du monde.

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