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Awa Nana-Daboya accuse Faure Gnassingbé et veut jeter l’éponge
Publié le vendredi 2 decembre 2016  |  La Gazette du Golfe


© aLome.com par Edem Gadegbeku & Emmanuel Atcha
Fin sur fond de satisfaction de l`Atelier national du HCRRUN sur les réformes
Lomé , le 15 juillet 2016. Salle FAZAO du Radisson Blu, Hôtel 2 Février. Les participants à l`Atelier National de Réflexion et d`Echanges sur les réformes institutionnelles et politiques se sont séparés après cinq jours de travaux, dans l`espoir de voir les réformes être opérationnalisées dans les meilleurs délais.


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Manque de volonté politique, mauvaise foi, fuite en avant, politique du pire, roublardise, non respect de la parole donnée et mensonge à outrance. Voilà quelques caractéristiques du pouvoir en place au Togo. Quelques-unes d’entre elles, sont confirmées aujourd’hui par la présidente du Haut Commissariat à la Réconciliation et au Renforcement de l’Unité Nationale (UCRRUN), Awa NANA DABOYA qui, au cours d’une séance d’échanges avec la presse, le mercredi 30 novembre 2016, a ouvertement surpris plus d’un dans ses déclarations : « Je le dis si nous nous rendons compte que celui qui nous a mandaté, le chef de l’Etat n’a pas la bonne volonté de nous donner les moyens de ce nous faisons, vous comprenez que je suis la dame de démission. » Le mort saisit le vif !

Ils sont nombreux ces compatriotes qui se méprennent du visage hideux du régime qui régente le Togo d’une main de fer depuis plus d’une décennie. Alors, ils choisissent d’apporter leurs soutiens, compétences ou intelligence à servir royalement ledit régime mais au finish, lorsqu’ils sont pressés comme des oranges et ne servent plus, ils sont jetés à la poubelle ou même embastillés. Les exemples sont légion.


Et donc la présidente du HCRRUN, Awa NANA DABOYA ne devait pas ignorer ces réalités immondes qu’offrent ceux qui incarnent système vomi RPT-UNIR. Alors pourquoi cherche-t-elle à jeter l’éponge si vite alors qu’elle n’a pas encore fini son contrat ? Ne veut-elle plus cautionner la forfaiture comme elle si brillamment fait en 1998 ? Ou cherche-t-elle juste à bluffer une fois encore les Togolais qui la connaissent mieux qu’elle-même en pointant du doigt ceux qui incarnent le pouvoir en place?

Pourquoi veut-elle aujourd’hui jeter l’éponge à mi-parcours, alors même qu’elle n’a pas encore achevé sa part de contrat vis-à-vis de ses mandants ? L’on se rappellera de sa piètre prestation devant les médias togolais quelques jours avant la tenue des assises de juillet dernier où elle déclarait sans honte ni remords à qui veut l’entendre : « J’ai commencé enfin à pouvoir parler de 98. Et si je vous parle de 98, je pense que, une béquille ne suffirait pas. Vous direz maintenant que certainement Awa NANA porte le flambeau, l’éclairage du pouvoir…En bref, 98 je suis juge, j’ai prêté serment pour dire la vérité, rien que la vérité. Je n’ai pas vu le résultat… ». Mensonge éhonté !!!

Quelle mouche a-t-elle piqué, la présidente du HCRRUN, Awa NANA DABOYA pour qu’elle monte au créneau pour crier son ras-le-bol couvrant d’opprobres par endroits ses mandants tout en les disculpant de l’autre. Dans un flou qui ne dit pas son nom, Awa NANA DABOYA accuse le chef de l’Etat, Faure GNASSINGBE, puis toute la classe politique togolaise constituer un obstacle à la matérialisation dans les faits ou plutôt à la réussite de la mission confiée à l’institution qu’elle préside, le HCRRUN.


«Je le dis si nous nous rendons compte que celui qui nous a mandaté, le chef de l’Etat n’a pas la bonne volonté de nous donner les moyens de ce nous faisons, vous comprenez que je suis la dame de démission. (…) Nous sommes arrivés à un moment où le public n’entend pas de communication. Ce que le public attend aujourd’hui, c’est l’effectivité. Le public va nous insulter. C’est que nous, on attend, le concret pour faire. Tant qu’on n’a pas le concret, on ne va pas communiquer pour communiquer », a-t-elle indiqué.


Ces propos de la présidente du HCRRUN peuvent choquer certains esprits faibles quand on ne connait le passé de son auteur. Mais pour les habitués de la politique togolaise, fondée sur la duplicité et la mauvaise foi, il leur serait difficile de croire à la bonne foi de Awa NANA DABOYA puisqu’elle a, depuis toujours fait le jeu de ceux qu’elle dénonce aujourd’hui. La présidentielle de 1998 est encore vivace dans les mémoires et ainsi que les déclarations mensongères d’il y a quelques mois. S’est-elle convertie, devrait-on croire ? Puisque, ce qui surprend plus d’un aujourd’hui, ce se sont les propos de cette dernière qui accusent le chef de l’Etat. Awa NANA DABOYA révèle à la presse ce 30 novembre 2016 qu’elle a demandé au chef de l’Etat togolais, Faure GNASSINGBE et à toute la classe politique togolaise de présenter des excuses publiques au peuple pour les torts qu’ils lui ont causés. Ce que le chef de l’Etat n’a pas jusqu’aujourd’hui pour servir d’exemple aux autres.


Pourquoi refuse-t-il de le faire quand on sait qu’il a fait une boucherie humaine avant de capter le pouvoir en 2005 ? Pourquoi alors continuer par bluffer le peuple que jaillisse la vérité pour que la réconciliation soit possible ? Quelle suite donner aux travaux du HCRRUN si dans un passé récent, saisi par une correspondance des responsables de la Convention des Démocratique des Peuples Africains (CDPA) sur le cas des délégués renvoyés de la CENI, madame la présidente et toute son institution se sont dit incompétentes pour apporter une solution idoine à cette situation volontairement créer par ses mandants pour avoir la main libre afin de voler la présidentielle ? Quel espoir le HCRRUN donne-t-il aux Togolais si à ce stade de la vie de la Nation togolaise le chef de l’Etat lui-même refuse de poser des actes pour apaiser les cœurs et la tension qui prévaut dans le pays ? « Les mauvaises habitudes ont vraiment la vie dure », dit-on souvent.

Toujours au cours de cette rencontre avec la presse, la présidente du HCRRUN s’est prononcée sur un problème crucial qui mine la société togolaise depuis la nuit des temps, c’est celui relatif à l’impunité. Sans équivoque, elle révèle : « Les problème d’impunité qui demeurent. L’atelier sur l’impunité s’organise. Mais j’insiste sur l’impunité économique. C’est ça qui préoccupe tout le monde.

Ce n’est pas l’impunité politique, c’est le passé. Par contre l’impunité économique, et le jour-là je suppose donc que les preuves sortiront également pour trouver les voies et moyens pour que cette petite minorité qui a mis la main dessus puisse rétrocéder une large part pour qu’on puisse faire face aux priorités économiques.» Sur ce point justement, la présidente du HCRRUN pour faire preuve de bonne foi, devait situer clairement les responsabilités et tenir pour responsable le chef de l’Etat qui était le premier à se prononcer sur cet état de chose.


L’on remarque malheureusement que les bénéficiaires de l’impunité se trouvent dans l’entourage du chef de l’Etat lui-même et bénéficient de sa protection. Oui, la minorité insolente, celle qui a fait basse sur les richesses du pays et qui se la sucrent tout doucement sans être inquiété sont ces milliardaires qui entourent malheureusement le chef de l’Etat. Mission difficile pour Awa NANA et son équipe. Or c’est le chef de l’Etat, en tant que garant du respect des lois et textes qui régentent l’Etat togolais est le tout premier qui a révélé à la face du monde que l’Etat qu’il dirige, il y a une minorité insolente qui a fait basse sur ses richesses et s’en sert comme bon le semble pendant que la grande majorité végète dans la misère, la pauvreté, le chômage et la faim. Triste réalité. Il n’y a que le chef de l’Etat qui peut faciliter la tâche à la juge Awa NANA DABOYA s’il est vraiment de bonne foi en dénonçant cette minorité insolente.

Les problèmes de la justice et du foncier qui constituent aujourd’hui une arrête dans la gorge des dirigeants togolais ont été aussi abordés lors des échanges. La présidente du HCRRUN Awa NANA DABOYA évoquant le cas de la justice, a mis en exergue l’injustice qui caractérise la justice de Tsévié où se font, à en croire ses propos, pas mal de coups tordus. « Quant aux problèmes des justices t des fonciers, c’est réel (...) Surtout à la justice de Tsévié où il y a pas mal de problèmes fonciers là-bas parce que c’est la préfecture la plus proche de Lomé. Souvent avec la complicité des gens de justice, les juges, les avocats, des ventes, des reventes, les juges en rendant des décisions iniques.

Le président en est tellement conscient que quand il a reçu les médiateurs, il a demandé qu’au niveau de l’UEMOA, ce problème soit porté. C’est mondial donc ce n’est pas typiquement togolais», a souligné Awa NANA DABOYA qui visiblement mène son auditoire dans une confusion qui ne dit pas son nom.
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