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Le CRAPH aux côtés des victimes de déguerpissement à Davie Kponvémé
Publié le mercredi 7 decembre 2016  |  AfreePress


© Autre presse par DR
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Le 29 novembre dernier, des bruits ont couru que les occupants d’un terrain de 162 hectares à Davié Kponvémé (30 km au nord de Lomé), ont été déguerpis manu militari par des forces de l’ordre et de sécurité et des « gros bras », forts d’une décision de justice donnant raison à Yawa Gavon, la fille de l’une des deux (2) familles opposées par un litige foncier.


«Au lieu que ce soit un huissier et les forces de l’ordre qui opèrent, ils sont partis chercher des gros bras, ces petits voyous qui enlèvent les tôles et s’en vont avec pour les vendre. Il y a aussi une psychose parce que les gens s’associent pour montrer du doigt des personnes aux forces de l’ordre, comme quoi, ce sont elles qui font la violence et on les arrête », a déclaré Maglo Kokou Dogbla, l’une des victimes de ce déguerpissement, ce mardi au cours d’une conférence de presse organisée au Centre communautaire de Tokoin à Lomé par le Comité de réflexion et d’action pour la promotion des droits de l’homme (CRAPH).

Selon cette victime, la population est totalement ébranlée d’autant plus que les toitures des maisons et concessions ont été enlevées et on a vidé les maisons.

Ce déguerpissement dont les propriétaires de terrains ont fait l’objet, constitue une « violation flagrante et grave » des droits humains. C’est que pense le CRAPH. Selon cette association de défense des droits de l’homme présidée par Dosseh Sohey, au lieu d’utiliser la force, il fallait user d’un règlement à l’amiable pour limiter les dégâts.

«Cette façon brute sans ménagement de vouloir résoudre les différends fait plutôt le lit aux conflits sociaux d’une ampleur qui ne garantit la paix ni aux citoyens, ni aux opérateurs économiques étrangers appelés à tout temps à venir investir dans le pays », a indiqué M. Sohey.

Actuellement, au moins 32 personnes croupissent dans cette affaire à la prison civile de Lomé, a laissé entendre M. Dogbla selon qui les victimes de ce déguerpissement prônent la négociation pour porter l’information aux autorités togolaises, avec à leur tête le chef de l’Etat lui-même, afin, a-t-il souligné, qu’une solution soit trouvée.

«Dans le cas contraire, nous ne sommes pas prêts de nous laisser marcher dessus comme cela se fait », a-t-il relevé.
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