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Depuis plus de 20 ans, l’Afrique distribue 78 milliards $ par année au reste au monde…
Publié le mercredi 14 decembre 2016  |  Agence Ecofin


© aLome.com par Parfait
Un des immeubles caractérisant le Centre Administratif des services financiers, CASEF: le Trésor public.


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Entre 1980 à 2012, les volumes de capitaux qui ont quitté l'Afrique ont été plus importants que ceux qu'elle a reçus, apprend-on d'un rapport publié le 5 décembre 2016 par le Global Financial Integrity. Au total, ce sont 1712,5 milliards $ que le continent a perdus, soit en moyenne 78 milliards $ par an.

A l'origine de cette situation, le rapport pointe tout d’abord les sociétés multinationales avec leurs méthodes d’optimisation et d'évasion fiscales. L'empreinte la plus forte se situe dans le domaine des industries extractives (mines et hydrocarbures) où de grands groupes tirent avantage des économies d'échelle, mais réalisent surtout des montages comptables et fiscaux qui réduisent fortement la base imposable ou la quote-part des pays hôtes.

L'autre responsable de cette hémorragie est l'ensemble des paradis fiscaux. Ces juridictions qui gèrent souvent des actifs plus importants que leurs produits intérieurs bruts, sont des refuges tant pour des placements licites, en quête d’investissements rentables et peu taxés, que pour des placements illicites liés à des trafics illégaux ou des dissimulations des rentes. L'exemple du Nigeria, un des pays souvent classé dans le top des plus corrompus dans le monde et dont certains responsables ont été cités dans le scandale des Panama Papers, illustre cette corrélation avec les paradis fiscaux.

Entre 2007 et 2011, la Banque centrale a transféré notamment dans les Iles Caïman, Singapore, la Suisse et 7 autres juridictions à fiscalités souples près de 4 milliards $. Les transferts des individus et des entreprises ont été deux fois et demi plus importants (9,7 milliards $).

La troisième cause de la sortie nette des fonds hors d'Afrique est la faiblesse des institutions et des administrations dans ces pays. Cette faiblesse les place en infériorité dans les négociations avec des multinationales beaucoup plus puissantes, qui peuvent payer cher des cabinets spécialisés capables de trouver des failles dans la législation, ou d'influer fortement dans les négociations pour obtenir des contrats avantageux.
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