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Corruption et sous-développement : l’Afrique à l’épreuve de la «bien-pensance»
Publié le jeudi 15 decembre 2016  |  La Tribune Afrique


© aLome.com par Parfait
Centre administratif des services économiques et financiers (CASEF)
Lomé, le 26 octobre 2015. Visage du CASEF en cette fin d`année 2015.


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Au cours des dix dernières années, des best-sellers tels que « Dead Aid » ou « Why Nations Fail » ont contribué à populariser auprès du grand public l’idée selon laquelle l’aide internationale en direction de l’Afrique n’aura finalement servi qu’à la préservation de systèmes Kleptocratiques .



L'objectif de ces derniers serait la préservation de positions de rente et l'enrichissement de classes dirigeantes qui travaillent sans relâche à leur reproduction. Donnée sans contrepartie véritable, l'aide internationale aurait donc contribué à maintenir le status-quo en Afrique au lieu de favoriser le développement du continent.

Certains vont pousser le raisonnement même plus loin en incluant dans les facteurs d'immobilisme africain un système organisé et globalisé de pillage des matières premières, à l'instar du grand reporter Tom Burgis, qui estime dans son livre « The Looting Machine » [1], que « La machine à piller s'est modernisé. Là où autrefois des traités étaient signés revolver au poing pour déposséder les africains de leurs terres, or, et diamants, des phalanges d'avocats représentants des sociétés pétrolières et minières aux revenus se situant dans les centaines de milliards de dollars imposent des conditions iniques aux gouvernements africains et utilisent des artifices fiscaux pour soutirer des profits à ces derniers ».

Si cette analyse est nécessaire, elle comporte aussi des zones de danger


En introduisant la notion de co-responsabilité dans la dynamique de prédation des ressources en Afrique -en la faisant partager entre gouvernements corrompus et multinationales avides- elle contribue aussi à alimenter un discours de dé-responsabilisation des dirigeants du continent, qui, une fois sous tension, n'hésitent pas à pointer du doigt ces grandes entreprises mondiales comme responsables des difficultés économiques que traversent leurs pays. Cette tendance est particulièrement observable lors des phases de baisse des cours des matières premières.

En effet, la co-responsabilité du reste du monde dans les difficultés économiques traversées par l'Afrique ne saurait s'arrêter à la simple notion de recherche du profit à tout prix par des multinationales, mais doit intégrer d'autres facteurs bien plus importants, car impactant les temps longs.

Parmi eux, je citerais en premier lieu les « subventions » accordées par les pays du nord en matière de fuite des cerveaux et hauts potentiels africains, particulièrement dans des secteurs aussi vitaux que la santé.

... suite de l'article sur Autre presse


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