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Delphine Augu, Maersk : «Nous voulons nous concentrer sur la qualité plutôt que de plier sur les prix»
Publié le vendredi 16 decembre 2016  |  Jeune Afrique




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L’armateur danois conserve son leadership sur la desserte africaine, sans surcapacité pour l’instant. Ni ouverture de ligne ni escale à l’horizon, mais des rotations accélérées.


Les temps sont durs pour les compagnies maritimes. La première d’entre elles, la danoise Maersk Line, souffre, comme ses consœurs, de la baisse des taux de fret provoquée par la surcapacité récurrente de la flotte mondiale. Après une chute de ses résultats au premier semestre de 2016 et des bénéfices six fois inférieurs à ce qu’ils avaient été un an plus tôt, le groupe a lancé une vaste réorganisation, créant deux entités distinctes.

Ainsi, les activités transport (Maersk Line) et logistique (APMT) sont dorénavant séparées de celles liées à l’énergie (Maersk Oil), pour éviter que l’ensemble des opérations ne subisse les tourmentes liées à la baisse des cours du pétrole. L’objectif de l’opérateur est de conforter ses parts de marché partout où il le peut, à commencer par l’axe Europe-Asie, devenu ces dernières années, et de très loin, la route maritime la plus empruntée et la plus concurrentielle du monde.

Au point que le leader du secteur a passé, au début de 2015, une alliance de circonstance avec son challenger, l’armateur italo-suisse MSC, pour rationaliser les capacités mises en ligne. Cette alliance, baptisée 2M, doit permettre aux deux compagnies de réaliser les économies d’échelle nécessaires pour s’adapter au marché baissier, tout en améliorant la fréquence de leurs services ainsi que la desserte des ports en direct.

L’accord a été signé pour une période de dix ans et concerne également les corridors transatlantique et transpacifique. L’axe Nord-Sud, reliant l’Europe à l’Afrique, n’est en revanche pas concerné par cette révolution, et chacun assure ses services selon sa propre stratégie.

Avec 35 % du marché, Maersk Line et sa filiale africaine, Safmarine (rachetée en 1999), se placent en tête devant leurs deux concurrents mondiaux dans le transport de conteneurs, le français CMA CGM et MSC. Delphine Augu, responsable pour la compagnie danoise de la desserte entre l’Europe et l’Afrique de l’Ouest, revient sur la politique suivie par l’opérateur pour garder, voire renforcer, ses positions.
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