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Candidature de Bathily à l’UA/Trahison du Togo ou maladresse diplomatique
Publié le mardi 20 decembre 2016  |  Rewmi


© AFP par SAMUEL GEBRU
Mohamed Ould Abdel Aziz, président mauritanien élu nouveau président en exercice de l`Union africaine (UA)
Jeudi 30 janvier 2014. Addis Abeba. Le président mauritanien Mohamed Ould Abdel Aziz a été élu nouveau président en exercice de l`Union africaine (UA) à l`ouverture du 22e sommet ordinaire de l` Union africaine (UA).


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Date: 15 Décembre 2016

Le Togo a décidé de ne point soutenir la candidature de Abdoulaye Bathily, ancien Ministre sénégalais, à la tête de l’Union africaine. Dont acte ! Le Sénégal ne perd rien en ne bénéficiant pas du soutien du Togo. Ce pays ne pèse pas dans la diplomatie africaine. Faure Gnassingbé Eyadèma qui a pris le fauteuil de son défunt père, vit encore la tragédie d’une dévolution monarchique du pouvoir. Il vit une crise politique interne. Son régime est impopulaire pour être une force diplomatique qui pèse dans l’orientation du destin continental.

Deux failles expliquent son acte déloyal. Le Sénégal et le Togo ont des peuples fortement unis, ayant des liens sociaux, historiques et même culturels. Les deux peuples sont frères et n’ont jamais attendu une cadence diplomatique de leur Etat pour entretenir des relations solides et fécondes sur la scène africaine. Pays de tradition démocratique où la liberté politique est une réalité historique, le Sénégal n’a jamais identifié dans le système politique togolais, des indices de convergence pour une coopération diplomatique concluante.

Cela explique largement la froideur des relations entre le Togo et le Sénégal. L’option choisie par Faure Gnassingbé Eyadèma, fils de son père, d’orienter son action vers des pays autres que ceux qui disposent d’une civilisation démocratique forte et ancrée dans la conscience publique, en est une illustration.

Bathily, un démocrate nourri de valeurs

Abdoulaye Bathily est un exemple d’homme politique, d’homme d’Etat et de diplomate en phase avec les valeurs de civilisation démocratique. Homme de Gauche nourri de valeurs politiques indéracinables, l’ancien Ministre Bathily est en phase avec les principes historiques qui animent les Sénégalais et les Africains modernes du 21ème siècle : la justice sociale, l’égalité, la solidarité, l’humanisme et la laïcité sont des valeurs qu’il a réussi à unir en lui en les accommodant de l’ordre républicain, du travail, de la protection de la famille et de la société par une responsabilité individuelle assumée.

Sa chance est surtout de partager avec Macky Sall, Président de la République du Sénégal, et avec beaucoup de Chefs d’Etats africains dont l’écrasante majorité est de sa génération, des valeurs universelles de démocratie libérale et de respect du libre jeu du marché. A la tête de Ministères au Sénégal comme dans le système des Nations unies, il a réussi en virtuose des missions diplomatiques et des réformes majeures qui inscrivent son nom parmi ceux des traceurs du destin de l’Afrique.

Prendre la tête de l’Union africaine n’est ni une victoire personnelle pour lui, ni même un exploit de la diplomatie sénégalaise, mais un triomphe de toute l’Afrique pour qui il a un amour qui arrache les larmes.

Le Togo, un pays qui se cherche

Faure Gnassingbé n’est ni Macky Sall, ni même Abdoulaye Bathily. Il n’est pas élu pour être une personnalité continentale capable d’être parmi ceux qui orientent le destin de l’Afrique. Il s’est fait vilainement désigné à la tête du Togo. Son nom et sa parole ne pèsent nullement dans les grandes décisions. Impopulaire en raison des conditions arbitraires et arbitrales de son accès au pouvoir qui ne fut qu’une conspiration politique du parti de son père, Gnassingbé Eyadèma, le RPT , il a arraché la République du Togo des Institutions en soumettant concitoyens et même frères à une rythme de vie infernale. Il s’est arraché le pouvoir pour s’imposer, en ce 21ème siècle !

Isolé du reste de l’Afrique et procédant à une gouvernance publique marginale, marquée par un despotisme décrié, Faure Gnassingbé Eyadèma a mené une simple politique de subordination auprès de certains Chefs d’Etat africains pour juste jouir d’un menu halo auprès d’eux, pour bénéficier d’une certaine visibilité.
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