En dépit de sa signification sociale et économique grandissante, le travail domestique a toujours été et demeure l’une des formes d’emploi les plus précaires, mal rémunérés, déshumanisant et sans protection.
Les abus et l’exploitation y sont monnaie courante, en particulier en ce qui concerne les femmes et les filles mineures.
Face à ce constat, les organisations membres de la Plateforme des Organisations de Défense des Droits des Employés Domestiques (PODDED-Togo) en collaboration avec le Réseau National Multi acteurs de Protection sociale du Togo du Togo (RNMAPS Togo) interpellent les autorités gouvernementales sur la nécessité de ratifier la convention 189 de l’Organisation International du Travail (OIT) sur les travailleurs et travailleuses domestiques.
Selon Madame Diane Améwounou, assistance de programme (PODDED-Togo), au Togo les travailleurs et les travailleuses domestiques sont victimes fréquemment de toutes sortes de maltraitances humaines et dégradantes comme les violences physiques, morales et psychologiques, harcèlements sexuels. Elle a souligné que les graves déficits de travail décent auxquels sont confrontés les travailleurs domestiques résultent de leur vulnérabilité juridique et sociale. « Ils sont exclus de la protection effective que confèrent la législation nationale du travail et les régimes de sécurité sociale notamment en ce qui concerne les heures de travail, la rémunération du travailleur domestique, la sécurité et la santé au travail, le régime de sécurité sociale et d’assurance maladie », a-t-elle précisé.
Pour remédier à ces problèmes, la plateforme demande à l’Etat togolais de ratifier la convention 189 de l’OIT et les conduire dans les lois nationales ; poursuivre les actions visant la promotion et la réglementation des emplois décents dans le secteur du travail domestique à l’instar du programme du service d’aide à la personne de l’Agence Nationale Pour l’Emploi (ANPE).... suite de l'article sur Autre presse