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Fulbert Attisso fustige les 7 membres de la commission de réflexion des réformes
Publié le jeudi 5 janvier 2017  |  LomeChrono




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La nomination des membres devant régenter la commission nationale de réflexion sur les réformes politiques, constitutionnelles et institutionnelles déferle la tempête au sein du landerneau politique togolais. A « Togo Autrement », l’on ne digère pas la composition de cette commission.

Dans une interview accordée à "Togovision", le président national du « Togo Autrement », Fulbert Attisso estime que ces 7 membres nommés pour diriger la commission nationale de réflexion sur les réformes ne sont pas digne de confiance. Ce ne sont que des griots potentiels à la botte du régime.

« Il suffit de voir les personnes nommées pour diriger cette commission. Ils ne sont pas digne de confiance. Le ministre Arthème Ahoomey-Zunu est en tête de la liste. Cette personnalité a été Premier ministre pendant plusieurs années, pourquoi pendant qu’il était aux affaires, il n’a pas su faire les réformes ? Aujourd’hui, on le place au sein de cette commission. Ce n’est pas tout, dans cette même commission, figure un ministre indélicat, qui traine des casseroles : ministre Adji Otèth Ayassor. Il y a également certains nombres d’enseignants, membres de cette commission, qui sont proches du parti Unir. Nous connaissons tous leur couleur politique. Nous pouvons dire sans risque de nous fourvoyer que cette
commission est à la botte du pouvoir », regrette Fulbert Attisso.

L’homme politique trouve également "anormal" que le gouvernement ait unilatéralement accouché cette commission pour faire les réformes, « alors que depuis l’APG, on nous a dit que les réformes doivent être faites de manière consensuelle ».

« Nous trouvons désolant que pour créer cette commission, le gouvernement n’a pas contacté le chef de file de l’opposition. Dans un pays normal, le chef de l’Etat avant de créer une telle commission hautement politique, doit prendre attache avec le chef de file de l’opposition pour avoir son avis sur les personnalités à nommer. Ou même lui demander s’il a une liste de personnes à intégrer dans la commission. Mais cela n’a pas été le cas. Maintenant on nous balance une commission avec des personnalités qui sont proches du parti Unir. En tout cas, nous, nous ne faisons aucune confiance à cette commission de réflexion », a-t-il insisté.

Pour le journaliste, la dégaine de cette commission ne présage rien de bon. « C’est une diversion de plus ».

Selon lui, les réformes urgentes formulées par le Haut commissariat à la réconciliation et au renforcement de l’unité nationale (HCRRUN) doivent être faites à l’Assemblée nationale.

KG.

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