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Togo: six partis d’opposition se rassemblent pour exiger des réformes
Publié le mardi 10 janvier 2017  |  AFP


© aLome.com par Edem Gadegbeku & Parfait
Lancement d`un nouveau regroupement de partis politiques au Togo
Lomé, le 09 janvier 2017. IBIS HOTEL. Six formations politiques se rapprochent à travers une union informelle sans nom et bureau. Une entité qui a pour finalité de mettre la pression politique sur UNIR, dans l`optique de l`organisation des élections locales, et de l`application des réformes prévues par l`APG de 2006.


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Lomé - Six partis d’opposition togolais ont lancé lundi soir à Lomé un nouveau regroupement après plusieurs échecs pour défendre des réformes de la Constitution et des institutions censées permettre l’alternance dans un pays gouverné par la famille Gnassingbé depuis près de 50 ans.

Ces formations politiques, dont l’Alliance des démocrates pour le développement intégral (ADDI) d’Aimé Tchabouré Gogué et le Mouvement citoyen pour la démocratie et le développement (MCD) de Mouhamed Tchassona Traoré, tous deux candidats malheureux à la présidentielle d’avril 2015, entendent travailler sur les réformes qu’elles estiment nécessaires.

"C’est un regroupement ouvert, informel et sans dénomination que nous avons créé pour mener des stratégies, afin de contraindre le régime en place à opérer les réformes politiques", a déclaré à l’AFP Fulbert Attisso, président du parti Togo Autrement et membre du mouvement.

"Nous nous battrons surtout pour les réformes urgentes notamment la décentralisation, la limitation du mandat présidentiel et le mode de scrutin", a-t-il indiqué.

Plusieurs coalitions similaires ont déjà vu le jour au Togo, sans jamais atteindre leur objectif. Pour la présidentielle de 2015, cinq partis d’opposition s’étaient unis au sein du Combat pour l’alternance politique (CAP 2015), qui a soutenu - en vain - la candidature du chef de file de l’opposition, Jean-Pierre Favre.

L’opposition togolaise réclame depuis dix ans que la Constitution - modifiée en 2002 - soit révisée, notamment afin d’y réintroduire une limitation des mandats (10 ans au plus). Elle exige également un mode de scrutin à deux tours, une recomposition de la Cour constitutionnelle et de la Commission électorale nationale indépendante (Céni).

Un projet de loi prévoyant ces réformes a été déjà rejeté en juin 2014 par le Parlement, dominé par le parti au pouvoir avec 62 sièges sur 91.

Plusieurs autres débats menés au Parlement n’ont débouché sur rien, opposition et pouvoir s’accusant réciproquement de bloquer le vote des textes.

Le 3 janvier, le président Faure Gnassingbé a nommé les personnalités d’une commission créée en janvier 2015, chargée de proposer rapidement un texte de réformes institutionnelles et constitutionnelles. Mais aucune personnalité de l’opposition n’y figure.

M. Gnassingbé avait été porté au pouvoir par l’armée en 2005 à la mort de son père, le général Gnassingbé Eyadéma, qui régna d’une main de fer pendant 38 ans.

Il a été réélu en 2010 lors d’un scrutin contesté par l’opposition mais jugé acceptable par la communauté internationale.

ek/cl/jlb



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