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France-Afrique : la novation
Publié le lundi 16 janvier 2017  |  republicoftogo


© aLome.com par Androuicha
Rencontre des Chefs d`Etats au 27è Sommet Afrique France
Bamako, le 14 janvier 2017. CICB. Le président du Mali, SEM Ibrahim Boubacar Keïta a reçu ses homologues africains et français pour la cérémonie inaugurale du Sommet de Bamako pour le Partenariat, la Paix et l`Emergence. Photo: Macky Sall, Président du Sénégal


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Le choix du Mali comme pays d’organisation du sommet 2017 France-Afrique est à lui seul un symbole. Voici en effet un Etat qui était en voie de se dissoudre dans de multiples chaos et qui a été sauvé par l’intervention des forces de sécurité françaises.

Paradoxe supplémentaire, cette action militaire a été décidée par un président socialiste. Traditionnellement, le camp socialiste ne jurait que par l’approfondissement démocratique et préférait les exécutifs faibles et les oppositions aux pouvoirs forts.

Mais nécessité fait loi. Les poussées islamistes et les actions terroristes ont remis la France face à ses responsabilités et le pouvoir socialiste français est intervenu sans hésitation pour éviter la dislocation des Etats.

Certes, une évolution doctrinale s’est produite. L’intervention militaire française ne peut se faire que si elle est sollicitée par l ‘Etat africain et non de façon imposée. La France ne se dérobe pas mais elle insère son action militaire sous la protection internationale.

Les engagements de la France pour aider à l’approfondissement de la sécurité de l'Afrique vont se développer. Mais pour permettre aux pays africains «d'assurer eux mêmes la sécurité des africains», l'armée française formera jusqu'a 25.000 soldats africains par an, contre 20 000 actuellement, en particulier sur le déminage, le renseignement et les forces spéciales.

Pour diminuer la fréquence des interventions militaires françaises des programmes de formation sont développés dans certaines bases françaises en Afrique comme à Dakar, Libreville ou Djibouti.

Cet accent mis sur la sécurité ne signifie pas pour autant que l’option démocratique soit abandonnée. Les Etats réunis à Bamako ont insisté sur le respect des élections comme en Gambie.

Il reste cependant que le curseur est plus porté vers la sécurité que vers les libertés.

Koffi SOUZA

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