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Nouvelle grève de 3 jours des enseignants dès ce mercredi/Le Parti des Travailleurs en soutien aux syndicats d’enseignants appelle le peuple à en faire autant
Publié le mercredi 18 janvier 2017  |  Telegramme 228


© aLome.com par Edem Gadegbeku et Parfait
AG d`enseignants togolais dans la capitale, Lomé
Lomé, le 09 décembre 2016. Centre communautaire de Tokoin. Des syndicats d`enseignants du primaire et du secondaire en conclave pour plancher sur leurs revendications de l`heure.


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Nouvelle grève des enseignants à compter de ce jour. Le Parti des Travailleurs au vue de certains écarts constatés dans la gouvernance du pays, dans l’appel qui suit, affiche son soutien aux syndicats d’enseignants. Au-delà de cette solidarité, le parti de Claude Améganvi, appelle le peuple togolais à en faire autant pour amener les gouvernants à satisfaire les doléances des enseignants. L’on justifie cet appel au peuple par le fait que cette « grève des enseignants engage tout le peuple togolais : il doit agir par une manifestation nationale, de Lomé à Cinkassé » ! Voici l’appel du « Labour » togolais.


APPEL AU PEUPLE TOGOLAIS :



Tous ensemble en solidarité avec la grève des enseignants pour sauver l’Ecole togolaise !
Informé que les syndicats d’enseignants des Premier et Second degré de l’enseignement ont décidé de relancer leur mot d’ordre de grève en suspens depuis les fêtes de fin d’année, le Parti des travailleurs tient à leur apporter tout son soutien. Par le présent Appel, il s’adresse également à tout le peuple togolais ainsi qu’à toutes les organisations qui parlent en son nom : syndicats, associations et partis, auxquels il demande d’apporter activement aussi leur soutien à cette poignante et vitale lutte pour sauver l’avenir de la jeune génération et de notre pays.
En effet, depuis plus d’un mois, les enseignants de ces deux ordres d’enseignement du Secteur public sont en grève pour la satisfaction de leurs justes et légitimes revendications.
Comme d’habitude depuis plusieurs années, singulièrement depuis l’année 2011, les grèves d’enseignants et de scolaires ont pris un caractère spectaculaire avec la descente dans les rues des élèves et étudiants excédés par le mépris et l’impassibilité du gouvernement face à leurs enseignants revendiquant leurs droits légitimes. Sans pitié ni hésitation, le régime de Faure Essozimna EYADEMA-GNASSINGBE n’a jamais cessé de déchaîner la plus sauvage répression de sa soldatesque contre ces mouvements spontanés, occasionnant notamment, dans la ville de Dapaong dans le grand nord du Togo, l’assassinat de deux jeunes élèves : Anselme Guyano SINANDARE et Douti SINALENGUE.


Poursuivant sa cynique politique de mépris à l’endroit de la jeune génération qui représente pourtant l’avenir du pays, Faure Essozimna EYADEMA-GNASSINGBE a décrété le report d’un mois de la rentrée scolaire 2016-2017 de la date initialement prévue pour tenir son « Sommet sur la sécurité de la navigation maritime ». Pourtant, il ne s’agissait là que d’un inutile et ruineux caprice d’enfant gâté tout juste destiné à faire affluer au Togo une brochette de chefs d’Etat qui viendrait redorer son blason considérablement terni par le cinglant désaveu qu’il a subi après le retentissant boycott par ceux-ci de la mascarade de cérémonie d’investiture qu’il a organisée au lendemain de son coup d’Etat-électoral du 25 avril 2015.


Par cette inique décision de report de la rentrée scolaire 2016-2017, Faure Essozimna EYADEMA-GNASSINGBE avait déjà fait le choix que ne soit pas tenu le programme des enseignements scolaires dans les délais normaux et satisfaisants pour le bon déroulement de cette année scolaire et la tenue de ses examens de fin d’année.



Et, depuis que les enseignants se sont légitimement mis en grève pour la satisfaction de leurs justes revendications, Faure Essozimna EYADEMA-GNASSINGBE et son inénarrable ministre de la Fonction publique et de la Réforme administrative, Gilbert BAWARA, se refusent à écouter et à faire droit à leurs doléances qui ne nécessitent que quelques millions de F CFA pour être solutionnées.
Un « cadeau » de 5 milliards de F CFA à l’ex Premier Ministre français
Manuel VALLS, mais rien pour l’Ecole togolaise…



Pourtant, de l’argent, il y en a à profusion tant pour les barons du régime RPT-UNIR que pour leurs « amis » français corrompus, qui savent qu’ils peuvent venir impunément se faire « offrir », par les dictateurs africains, des milliards transportés par mallettes et autres « djembés », en chantant leurs louanges, pour aller financer leurs campagnes électorales en France, en leur garantissant de continuer à les soutenir s’ils sont élus !


C’est ainsi que des révélations de sources proches du régime, émanant de personnalités elles-mêmes écœurées par l’incroyable cynisme de Faure GNASSINGBE à l’endroit de son propre peuple, indiquent que, lors de son voyage officiel de fin 2016 au Togo, Manuel VALLS, alors qu’il était encore Chef du gouvernement français, aurait reçu un « cadeau » de 5 milliards de F CFA pour sa campagne en France en vue de l’élection présidentielle de 2017 dans laquelle il envisageait de s’engager. Cela, après les stupéfiants éloges qu’il a adressés au dictateur togolais pour sa politique qui, selon lui, irait « dans le bon sens ». Pourtant Faure EYADEMA-GNASSINGBE, arrivé au pouvoir dans un bain de sang qui a fait de 500 à plus de 1000 morts selon, respectivement, l’ONU et la LTDH, continue à piller, ruiner et détruire notre pays !



La suite est connue : cette « manne » en poche, Manuel VALLS, dès son retour en France, par la pression active d’une campagne d’un rare cynisme qui n’a d’égale que celui dont sait faire preuve son « ami » Faure GNASSINGBE, s’est empressé de pousser son patron de président, François HOLLANDE, à annoncer son retrait de la course à l’élection présidentielle française de 2017. Satisfait de ce coup tordu à son mentor, il devait démissionner avec fracas de son poste de Chef du gouvernement pour poser sa candidature à l’investiture du Parti socialiste français, pour l’élection présidentielle en vue.


Comme on peut le constater, de l’argent, il y en a par milliards pour la soif de pouvoir d’« amis » étrangers corrompus venant se sucrer sur le dos des peuples africains réduits à la misère, à la famine, à la ruine et à la déscolarisation ; mais, pas pour l’Ecole togolaise !



Comble du cynisme, pour couvrir ce flagrant détournement de fonds publics, Faure Essozimna EYADEMA-GNASSINGBE a fait avaliser par l’Assemblée nationale à sa botte ce « don » de 5 milliards à Manuel VALLS par un Collectif budgétaire, gestion 2016, voté fin novembre dernier où 10 milliards de F CFA auraient été « affectés » à l’achat de 4 hélicoptères pour l’Armée togolaise… Hélicoptères « fantômes », car n’ayant jamais été achetés !


Par ce tour de passe-passe, 5 milliards ayant été gracieusement offerts à M. VALLS, les membres du régime de Faure EYADEMA-GNASSINGBE se sont servis eux-mêmes, empochant les 5 autres milliards. Comme d’habitude ils le font en détournant les milliards destinés à nos infrastructures routières, nos hôpitaux, nos écoles et aux compétitions sportives internationales, notamment celle engageant l’équipe nationale de football du Togo lors des Coupes d’Afrique des nations (CAN) dont les sempiternels scandales financiers sont notoirement connus, etc.



Plus révoltant et aussi incroyable que cella puisse paraître, l’irresponsabilité et la gloutonnerie des membres du régime de Faure EYADEMA-GNASSINGBE les ont conduit à contracter – comme son représentant a dû l’avouer lors de la discussion sur le Collectif budgétaire, gestion 2016 – des prêts dénommés Sukuk d’un montant total de 156 milliards de F CFA auprès de certaines banques islamiques sur la période 2016-2026 en gageant des biens publics. Il s’agit des bâtiments suivants : le site de la Foire Togo 2000, le Commissariat général de l’OTR et son Commissariat des Impôts, le siège de Togo Télécom, le Garage central, le Ministère des Travaux publics, l’UTB, le siège de la LONATO, la CENI, le Ministère du Commerce, le siège de la SAZOF et la SAZOF-Zone portuaire. Il n’y a aucun doute que ces prêts, contractés dans l’opacité la plus totale et hors de tout contrôle par les institutions nationales de régulation du fonctionnement de l’Etat, ne s’inscrivent dans aucune logique rationnelle de développement comme celle des infrastructures et besoins scolaires. Car, on sait d’avance que l’essentiel de ces fonds vont immanquablement finir dans les poches des dignitaires du régime RPT-UNIR et de leurs « amis » français ou d’autres nationalités comme ce fut le cas pour les 10 milliards fictivement inscrits à l’achat de 4 hélicoptères « fantômes » dont nous venons d’évoquer les stupéfiantes conditions de partage.
La grève des enseignants engage tout le peuple togolais : il doit agir par une manifestation nationale, de Lomé à Cinkassé !


C’est pourquoi, d’une question revendicative et corporative à l’origine, la grève observée par les enseignants depuis cette rentrée scolaire 2016-2017 est désormais un enjeu social global, citoyen, national et politique car engageant, après les multiples grèves de ces dernières années, l’avenir de toute la Nation togolaise.


Et c’est pourquoi tous les Togolais doivent maintenant se solidariser avec les enseignants dans leur grève, parce qu’elle nous concerne tous. Quel parent, quelle famille, quel travailleur, quel paysan, quel citoyen n’a pas aujourd’hui dans sa maison un enfant, un jeune, actuellement frappé par la destruction en cours de notre Ecole et donc, de l’avenir de notre Nation ?
Pour cette raison fondamentale, nous devons tous nous mobiliser pour soutenir la grève des enseignants, dans un seul et même mouvement de protestation sur toute l’étendue du territoire national.


A cet effet, vue la gravité de la situation actuelle de l’Ecole togolaise, qui nécessite une riposte nationale approprié, capable de faire reculer le régime RPT-UNIR, le Parti des travailleurs estime de son devoir, dans le respect de l’indépendance réciproque des partis et des syndicats, de s’adresser aux syndicats enseignants en grève. Il leur propose d’appeler, dans les plus brefs délais, tous les citoyens togolais et organisations parlant en leur nom à agir, de Lomé à Cinkassé, par une ou des journées nationales de protestation, de grèves interprofessionnelles et manifestations dans l’unité pour sauver l’Ecole togolaise et arracher la satisfaction immédiate des revendications du secteur de l’enseignement.
Dans l’unité, nous vaincrons !



Lomé, le 16 janvier 2017
Pour le Parti des travailleurs,
Le Secrétaire chargé de la coordination
Claude AMEGANVI
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