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Détournements à la Direction de l’éducation de Lomé: le Cacit invite le gournement à étendre ses actions
Publié le mercredi 25 janvier 2017  |  LomeChrono


© aLome.com par Parfait
Publication d`un Rapport du CACIT et de la PCJV
Lomé, le 15 juillet 2015. EDA OBA HOTEL. Publication du Rapport de la Mission d’observation du CACIT (Collectif des Associations Contre l’Impunité au Togo) et de la Plateforme Citoyenne Justice et Vérité (PCJV). Ce rapport porte sur les violences et violations des droits de l’Homme au cours de la présidentielle du 25 avril 2015 au Togo.


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Le gouvernement a décidé de mettre à la disposition de la justice la personne mise en cause dans le détournement de fonds à la Direction Régionale de l’Education. Une décision qui est saluée par le Collectif des Associations Contre l’Impunité au Togo (CACIT). Dans un communiqué, Spéro Mahoulé félicite le gouvernement. Il rappelle toutefois que ces sanctions ne doivent pas se résumer uniquement aux menus fretins, mais s’étendent aux gros fossoyeurs de l’économie togolaise.



C’est avec satisfaction que le Cacit a appris « la communication du ministre des Enseignements primaire et secondaire présentée lors du Conseil des ministres du 19 janvier 2017 portant résultats de l’audit financier de la Direction générale de l’Education de la préfecture du Golfe et de Lomé Commune. Notre intérêt pour cette communication est d’autant plus grand relativement aux instructions de remettre l’auteur de ces délits à la disposition de la justice. Le CACIT salue cette action qui vise à éviter l’impunité des actes de corruption ».

Et de revenir sur ce dossier qu’on pourrait qualifier de cas grave de corruption au cours de l’année 2016 : L’aménagement de la route Lomé-Vogan-Anfoin, dont les tenants et les aboutissants courent tranquillement les rues et font la loi.

Le Cacit « invite le Chef de l’Etat et le Gouvernement à étendre ces actions sur tous les domaines publics, notamment avec une enquête complète suivie de sanction dans la gestion des sociétés d’Etat, mais également dans le dossier de l’aménagement de la voie Lomé-Vogan-Anfoin ».

Ce qui accentue cette corruption est la non-déclaration des biens de ces soi-disant hauts perchés et intouchables. Ils arrivent à la tête des sociétés d’Etat ou des ministères sans déclarer leurs biens, et se permettent de les piller à volonté. Une entorse à l’article 145 de la Constitution qu’évoque le Cacit.

Le gouvernement doit « prendre les mesures nécessaires pour l’application de l’article 145 de la Constitution togolaise qui fait obligation au Président de la République, aux ministres et aux Directeurs Généraux de déclarer leurs biens avant leur entrée en fonction. Cela permettrait à l’Autorité de prévention et de lutte contre la Corruption de remplir efficacement sa mission, et à ses autorités concernées par ledit article de se rappeler du devoir citoyen de reddition de comptes au Peuple, seul propriétaire du patrimoine commun ».

M E

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