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Société/La vente de chaussures sur les trottoirs, le nouveau business à Lomé
Publié le mercredi 8 fevrier 2017  |  Telegramme 228


© aLome.com par Parfait
Le grand marché de Hédzranawoé, un marché qui tend à se spécialiser dans le vestimentaire.


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Leur nombre a accru considérablement ces dernières années. Eux ce sont les vendeurs de chaussures sur les trottoirs des rues de la capitale togolaise, Lomé. Entre 16h et 22h, ces jeunes gens exerce leur activité commerciale et prennent d’assaut les parcelles prévues pour la circulation des piétons.


Les chaussures de toutes sortes sont étalées. Chacun peut trouver sa pointure, les femmes, les hommes, les enfants. Rencontré sur les trottoirs de Djidjolé, Jean est un jeune étudiant diplômé en Droit à l’Université de Lomé. Il est au chômage depuis deux (2) ans et n’a trouvé mieux que de vendre sur les trottoirs. « Le choix des trottoirs pour vendre résulte du fait que beaucoup de travailleurs passent pour rentrer chez eux dans la soirée. Il y a beaucoup d’affluence dans la soirée. Les étudiantes, les étudiants et les élèves aussi jettent un coup d’œil », a-t-il affirmé. Il a toutefois préféré garder le silence sur son chiffre d’affaire.


A quelques mètres de là, Benjamin raconte, « c’est ici que je trouve mon gagne-pain. Je ne peux pas aller à d’autres endroits. Je sais que les trottoirs ne sont pas faits pour ça, mais, je suis au chômage depuis des années. En attendant de trouver un boulot, je m’occupe en vendant ici. C’est mieux que de rester à la maison. En effet c’est la situation économique du pays qui me pousse à occuper les trottoirs ». Il indique que ses clients sont les travailleurs qui quittent leurs lieux de travail pour leur domicile le soir et parfois les étudiantes.


«Quand on est au marché, on ne peut pas vendre comme ici. Quand les gens rentrent de leur travail, ils n’ont pas le temps d’aller au marché mais ici, ils peuvent serrer et jeter un coup d’œil », déclare Abdoul, un vendeur dont le chiffre d’affaires s’élève à 20.000 FCFA par jour.


Pourquoi ne s’installent-ils pas dans une boutique ? Bon nombre d’entre eux prétendent n’avoir pas de moyens. « Je ne peux pas louer une boutique. Les prix sont très élevés. Le mois ne fait que 30 jours. On fera comment pour payer chaque fin du mois », souligne Jean.
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