La fixation anarchique et l’augmentation faramineuse des loyers au Togo ont fait réagir le Mouvement Martin Luther King (Mmlk), à travers un communiqué publié ce mercredi.
D’après le Mouvement, le droit au logement est fondamental pour tout être humain. La promotion, la protection et la défense de ce droit doivent être assurées et garanties par l 'État. Ce droit au logement est acquis soit par propriété, soit par location ou bail.
Malheureusement, il est constamment mis en péril par les propriétaires des immeubles et constitue un parcours de combattant pour les citoyens, notamment en matière de location.
Il n’est un secret pour personne qu’au Togo, il y a plus de locataires que de propriétaires, mais le secteur de location n'est ni protégé, ni assuré et assaini.
« Par conséquent, on assiste tristement à une anarchie, une exagération et un abus dans la fixation des loyers et des montants de cautionnement en proportion au nombre de mois d’avance de la part des propriétaires. Ces derniers, préoccupés seulement par leurs intérêts et leur désir immodéré de tirer excessivement profit à être généré à eux par leur propriété immobilière, ne se soucient pas pour la plupart de l'amélioration et du maintien du cadre de vie », déplore le Mmlk.
Et d’ajouter : « L’autre aspect qui indigne et mécontente plus d’un, est aussi l'augmentation irrégulière et abusive des loyers selon les humeurs de ces propriétaires véreux, cupides et avides. Par défaut de réglementation officielle, les taux varient et en l’espace de cinq à dix ans, l’augmentation peut dépasser la moitié du loyer principal (plus de 50%), une véritable flambée sans précédent ».
Pour leur part, les propriétaires évoquent souvent la flambée et la cherté des matériaux de construction alors que selon le mouvement, certaines maisons ont été construites dans les années antérieures où tout a été acheté à prix dérisoire.
Préoccupé par l’ampleur vertigineuse du phénomène, le Mouvement Martin Luther King (Mmlk) appelle le gouvernement à réagir pour éviter d’éventuelles réactions des locataires.
Tout en espérant que le nouveau code foncier prendra en compte ces préoccupations relatives au contrat de bail et de loyers afin d’une réglementation, le mouvement exhorte les propriétaires des maisons à faire preuve d’humanisme.
