Accueil    MonKiosk.com    Sports    Business    News    Femmes    Pratique    Le Togo    Publicité
NEWS
Comment

Accueil
News
Politique
Article



 Titrologie



Le Combat du Peuple N° 896 du

Voir la Titrologie

  Sondage


 Nous suivre

Nos réseaux sociaux



 Autres articles


Comment

Politique

Au nom de la liberté de la Presse : Silence, on massacre/Les journalistes sont-ils libres de tout écrire sans vérification?
Publié le jeudi 16 fevrier 2017  |  Le Temps


© aLome.com par Parfait
Le PM EDEM KODJO, un fidèle chrétien catholique.


 Vos outils




 Vidéos

 Dans le dossier


Dans tous les pays démocratiques, les journalistes ont une responsabilité personnelle dans la recherche de la vérité. Nous devons prendre conscience de cette réalité pour éviter les dérives. En effet, dans le contexte de la mondialisation et en raison des formidables progrès des technologies de communication, l’information constitue plus que jamais aujourd’hui un enjeu essentiel pour les cibles choisies.


Les militaires comprennent très vite que l’information est une arme très redoutable. C’est pourquoi, ils prennent des précautions idoines pour la gérer. Il ne suffit pas d’occulter certaines nouvelles gênantes et de se livrer à l’amalgame pour faire croire qu’on est un journaliste sérieux. Il faut de la rigueur pour ne pas faire du tort aux autres.

La dernière fois, nous avons lu dans un journal de la place, un article intitulé : complaisance et mauvaise gestion au sommet de l’Etat. Des anciens Premiers Ministres et Ministres recyclés à la présidence et chèrement payés : Depuis 2006, le «Président annexe», Edem KODJO a coûté plus de 420 millions à l’Etat».

Et pour illustrer ledit article, on a mis, à la une, les photos de : Edem KODJO, Adji Otèth AYASSOR, Batienne KPABRE-SILLY, Esso SOLITOKI, Mme Dédé AHOEFA et Komlan MALLY. Du n’importe quoi.

Somme toute, cette façon de présenter les choses n’est pas professionnelle. En effet, il n’existe aucun lien de cause à effet entre les photos mises à la une. Et les personnes visées n’ont rien de commun. On comprend dès lors qu’on est tout simplement à la recherche du sensationnel et on se livre à un journalisme de caniveaux parce qu’il faut coûte que coûte nuire.

La cible privilégiée reste naturellement Edem KODJO dont les radicaux de la scène politique ne peuvent tolérer aucune réussite parce que son parcours est élogieux. Même lorsque cet homme a choisi de se retirer volontairement de la scène politique togolaise pour se consacrer à d’autres tâches, ses détracteurs ne le lâchent guère.

«Edem KODJO a coûté plus de 420 millions de francs CFA à l’Etat depuis 2006 », c’est l’affirmation sentencieuse de l’auteur de l’article. Il s’agit, sans aucun doute, de la médisance à haute dose et d’allégations mensongères. Celui qui a écrit cette sottise peut-il évaluer ce qu’un consultant ou un expert étranger qui travaille de façon ponctuelle coûte à l’Etat Togolais ? Trêve de plaisanterie.

Il faut être un journaliste ignorant pour écrire de telles fadaises. 420 millions de 2006 à 2017, c’est le genre de phrase qui crucifie.

Nous considérons que cette façon de faire du journalisme au Togo pénalise les journalistes, les ridiculise et les discrédite aux yeux de l’opinion nationale et internationale.

Edem KODJO n’est pas n’importe qui. Il n’est en rien comparable à tous ceux qui sont alignés à la une de ce journal parce qu’il n’y a pas de comparaison possible entre eux. Leur cas se distingue aisément.

Si complaisance ou mauvaise gestion il y a, Edem KODJO ne peut pas être associé de près ou de loin à cette situation. Un seul exemple suffit pour illustrer notre propos. Edem KODJO, en tant que Premier Ministre sortant a eu comme successeur Me Yaovi AGBOYIBO. Au moment de la passation de service, KODJO a remis à son successeur les fonds secrets. Il aurait pu en disposer sans avoir à rendre un quelconque compte. Peu de Premiers Ministres ont eu à agir avec cette hauteur d’esprit et ce respect de la gestion des finances publiques est propre à KODJO.

Tout ce qu’on dit de KODJO relève de l’acharnement gratuit et irréfléchi qui ne correspond à aucune réalité. Ce que KODJO a apporté au Togo est énorme et n’est pas quantifiable. Ceux qui continuent à penser qu’il faut détruire KODJO pour exister doivent savoir que ce dernier est insubmersible. Cet homme a une valeur intrinsèque. Il est ce qu’il est et ne demande plus rien d’autre à personne. Il aspire et se destine à la réflexion, à l’écriture et à la paix. Il n’est plus candidat à rien. Reporters sans Frontières a publié un livre qui a pour titre. Les Médias de la HAINE et il est écrit à la dernière page du livre ce qui suit : citation.

«Dans les situations de crise, de troubles ou de guerre, la désinformation et la propagande ont toujours été utilisées pour mobiliser les foules et tromper l’ennemi. Mais, aujourd’hui, les médias sont devenus beaucoup plus sophistiqués qu’autrefois et le « bourrage de crâne » a fait place à de véritables « médias tueurs » ».

Malheureusement au Togo, des organes de presse sont directement et facilement utilisés pour lancer des appels à la haine et au dénigrement.

Au Togo, Edem KODJO a toujours été une cible privilégiée. Pourquoi ? Personne ne saura le dire. Sûrement que la réponse est ailleurs. Mais, elle n’est pas loin de l’envie et de l’art d’assassiner un adversaire politique coûte que coûte. Dans notre pays, nous n’aimons pas l’excellence. C’est triste. En définitive, l’homme, par rapport à plusieurs figures de proue de l’opposition, reste celui qui a fait le moindre mal à notre cause commune. Son seul et grand tort c’est d’avoir préconisé, à un moment donné, le « Grand Pardon ». Aux yeux de ses détracteurs, c’est un crime de lèse-majesté. Malheureusement, ils n’ont rien d’autre à proposer. Et c’est ainsi que nous sommes dans l’impasse. Autrement, comment peut-on qualifier quelqu’un de « président annexe » parce qu’il a mis un panneau sur la voie qui conduit à ses bureaux au moment où il était Ministre d’Etat à la présidence. «Présidence annexe».

Lorsqu’un journaliste écrit à la une « Président annexe » parce qu’on a mis sur un panneau qui n’existe d’ailleurs plus « Présidence annexe » c’est qu’il ne comprend rien à son métier et qu’il est un ignare. Il doit se faire recycler et comprendre que ce n’est pas un Président annexe qui habite une présidence annexe.

En guise de conclusion, il faut retenir que la nomination d’un Ministre d’Etat répond à des nécessités absolues. Le Président de la République dispose des prérogatives régaliennes dont il est le seul à répondre. Porter un jugement sur ses actes doit reposer sur des faits indiscutablement plus solides.

Nous ne pouvons pas garder silence quand des journalistes incultes se livrent à un massacre qui vise un homme de qualité que nous devons tous prendre pour exemple.



Rodrigue
... suite de l'article sur Le Combat du Peuple


 Commentaires