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Togo/Grève dans l’éducation: Le bout du tunnel semble être encore loin…
Publié le mardi 14 mars 2017  |  La Voix de la Nation


© aLome.com par Edem Gadegbeku et Parfait
AG d`enseignants togolais dans la capitale, Lomé
Lomé, le 09 décembre 2016. Centre communautaire de Tokoin. Des syndicats d`enseignants du primaire et du secondaire en conclave pour plancher sur leurs revendications de l`heure.


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A quand la fin des mouvements de grève dans le secteur de l’éducation au Togo ? Difficile pour le moment de répondre à cette question. En effet, les écoles, collèges et lycées du pays sont toujours paralysés suite à des mouvements de grèves de certains syndicats d’enseignants. Et le mouvement se généralise puisqu’à compter de ce lundi c’est encore trois jours de grève qui sont lancés cette fois-ci par trois regroupements de syndicats notamment la Coordination des Syndicats de l’Education du Togo (CSET), l’Union des Syndicats de l’Education du Togo (USET), et la Fédération des Syndicats de l’Education Nationale (FESEN).

La FESEN et l’USET viennent ainsi emboiter le pas à la CSET qui depuis la rentrée scolaire, lance des mouvements de grève pour contraindre le gouvernement à donner satisfaction aux revendications inscrites sur sa plateforme. C’est donc dire que le mal est profond et il faut agir davantage et vite, dans la mesure où l’année tire inexorablement vers sa fin.

Les conclusions des travaux du Groupe de travail installé par le gouvernement et les engagements du Premier ministre Komi Selom Klassou ne suffiront pas à calmer l’ardeur des enseignants visiblement déterminés à aller jusqu’au bout de leurs revendications. Le porte-parole de la CSET explique en effet que les enseignants n’accepteront d’arrêter la grève qu’à la condition que la Coordination et le chef du gouvernement parviennent à signer une déclaration pour la prise en compte effective des doléances.

Cette Coordination réclame entre autres, l’abrogation du corps des enseignants auxiliaires et leur reversement dans le corps des fonctionnaires de l’enseignement, l’indemnité de logement pour le personnel de l’éducation et pour toute la carrière, la prime de travail de nuit et la prime de salissure à intégrer au budget de 2017, en attendant l’adoption du statut particulier.

Vendredi 10 mars dernier, Komi Sélom Klassou a pourtant une fois encore réitéré l’engagement du gouvernement à continuer par favoriser dans une approche globale, la recherche de solutions idoines aux problèmes du secteur éducatif. Le Premier ministre avait promis aux enseignants, l’étude de leur statut particulier « dans un délai record » (l’une des principales revendications des syndicats grévistes). Egalement comme acquis, la nomination de 12 747 enseignants auxiliaires dans la fonction publique avec effet à compter du 1er janvier 2017 sans oublier les multiples avantages liés à la fonction enseignante au Togo (primes de rentrée et de bibliothèque, prime d’incitation à la profession et l’allègement du volume horaire).

Sous la pression de leurs bases, les responsables syndicaux estiment que les conclusions des travaux du Groupe de travail ne prennent pas véritablement en compte leurs revendications surtout le versement également d’une prime « conséquente » en attendant l’adoption du statut particulier des enseignants.


Au demeurant, la grande conséquence directe de ces mouvements demeure les manifestations de rue qu’organisent les élèves pour réclamer les cours et leurs enseignants.
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