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Réformes politiques: Le pouvoir pris en étau?
Publié le vendredi 17 mars 2017  |  GLOBALACTU


© aLome.com par Parfait
Georges Kwawu Aïdam, Ministre délégué auprès du Ministre des Enseignements primaire, secondaire, chargé de l’Enseignement technique et de la Formation professionnelle dans le Gouvernement Klassou I
Lomé, le 29 juin 2015. Parlement du Togo. Le Gouvernement Klassou I en scelle.


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Dans les 15 pays membres de la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’ouest (CEDEAO), le Togo passe pour être le seul où le nombre de mandats présidentiels reste encore illimité et où il n’y a jamais eu d’alternance au pouvoir depuis l’avènement de la démocratie dans cette sous-région.



A l’intérieur du pays, s’il est actuellement un problème récurrent auquel allusion est faite à tout bout de champ depuis la dernière élection présidentielle de 2015 qui a vu Faure Gnassingbé élu pour un troisième mandat consécutif, ce sont les réformes constitutionnelles, institutionnelles et électorales.

Désormais, les actions pour parvenir à ces réformes sont nombreuses. En face de la commission de réflexion sur les réformes mise en place par le chef de l’Etat, une commission à laquelle les principaux partis politiques de l’opposition croient peu, on note un déploiement sans précédent de l’opposition togolaise.

Le CAP 2015 dans les rues, le Groupe des 6 partis pour la diplomatie.

Depuis le samedi 11 mars, les 4 partis politiques de l’opposition (ANC, CDPA, PSR et UDS-Togo) membres du Combat pour l’alternance politique en 2015 (CAP 2015) ont lancé une série de manifestations pacifiques dans les rues de Lomé pour, disent-ils, exiger du gouvernement entre autres, les réformes politiques prescrites par l’Accord politique global (APG).

L’annonce avait été clairement faite par le chef de file de l’opposition et président national de l’Alliance nationale pour le changement (ANC), Jean-Pierre Fabre.

Le Groupe des 6 partis politiques de l’opposition (ADDI, FDR, Parti des Togolais, MCD, Les Démocrates et Le Togo Autrement) bouge aussi depuis la semaine dernière sur le flanc diplomatique. Après avoir rencontré les ambassadeurs de l’Union européenne (UE), de la France et de l’Allemagne au Togo, ce groupe de partis était ce jeudi en face de Garba Lompo, ambassadeur permanent de la CEDEAO au Togo.

« Nous avons choisi de rencontrer tous ceux qui peuvent aider au règlement de ce problème épineux pour le Togo. Nous avons constaté que souvent, la CEDEAO joue les pompiers alors que nous avons besoin qu’elle intervienne avant le déclenchement des conflits », a déclaré Me Dodji Apévon, président national des FDR.

Rappel

La question des réformes constitutionnelles et institutionnelles remonte à l’APG signé par le pouvoir en place, 5 partis politiques de l’opposition et 2 organisations de la société civile togolaise. Cet accord, en son point 3 intitulé « la poursuite des réformes constitutionnelles, institutionnelles nécessaires à la consolidation de la démocratie, de l’Etat de droit et de la bonne gouvernance », a énuméré les questions d’intérêt national qui doivent être touchées. Il s’agit entre autres du fonctionnement régulier des institutions républicaines, le respect des droits de l’homme, la sécurité et la paix publiques, le caractère républicain de l’armée et des forces de sécurité.
Il fait aussi allusion à l’équité et à la transparence des élections à travers les conditions d’éligibilité, le mode de scrutin, le découpage électoral et le contentieux électoral qui doivent être revus.

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