Accueil    MonKiosk.com    Sports    Business    News    Femmes    Pratique    Le Togo    Publicité
NEWS
Comment

Accueil
News
Économie
Article



 Titrologie



Autre presse N° 001 du

Voir la Titrologie

  Sondage


 Nous suivre

Nos réseaux sociaux



 Autres articles


Comment

Économie

Première réunion du Conseil National de Crédit, au titre de l’année 2017
Publié le lundi 20 mars 2017  |  Togo Reforme


© aLome.com par Edem Gadegbeku & Parfait
Cérémonie de passation de service entre Henry Gaperi et Kodjo Adedze à la tête de l`OTR
Lomé, le 28 février 2017. Siège de l`OTR. Cérémonie de passation de service entre Henry Gaperi et Kodjo Adedze à la tête de l`OTR. Ministre Sani Yaya de l`Economie et des Finances du Togo.


 Vos outils




 Vidéos

 Dans le dossier


La première réunion du Conseil National de Crédit (CNC), au titre de l'année 2017, s'est tenue le jeudi 16 mars 2017 à la Direction de l'agence principale de la Banque Centrale des Etats de l'Afrique de l'Ouest (BCEAO) à Lomé.

Cette session a permis aux participants d'examiner l'évolution de la situation économique et du système bancaire et financier. Elle a été présidée par le Ministre de l'Economie et des Finances, monsieur Sani YAYA, en présence de son collègue de la Planification du Développement, monsieur Kossi ASSIMAIDOU, ainsi que du directeur national de la BCEAO pour le Togo, monsieur Kossi TENOU.

Au cours de cette première session de l'année en cours, le CNC a noté que l'activité économique devrait maintenir sa vigueur en 2017, dans un contexte de maitrise des équilibres macroéconomiques et budgétaires: le taux de croissance économique est projeté à 5%; la progression des prix devrait être modérée, avec un taux d'inflation moyen annuel de 1,4%; les ratios relatifs au déficit budgétaire et à la dette publique devraient, à moyen terme , être contenus dans leurs normes communautaires respectives. Les responsables du CNC ont aussi examiné la situation des établissements de crédit et des systèmes financiers décentralisés et ont relevé que les indicateurs sont globalement satisfaisants.

Le conseil s'est appesanti sur certains facteurs qui constituent des obstacles au financement de l'économie :

- Au plan bancaire, il s'agit essentiellement du faible niveau de financement de l'habitat; du faible niveau de l'accès au financement bancaire des Petites et Moyennes Entreprises (PME) et Petites et Moyenne Industries (PMI); de la faible proportion de dépôts à long terme; du niveau élevé des taux d'intérêt débiteurs et des frais exorbitants de certains services bancaires.

- Au titre des systèmes financiers décentralisés, le conseil a relevé que des efforts restent à faire pour améliorer la gouvernance, la professionnalisation du secteur, la qualité de l'information financière et la qualité du portefeuille de crédit.

A la suite de ces constats, les participants au conseil ont recommandé de renforcer des mesures d'assainissement et de redressement des banques et des systèmes financiers décentralisés. Enfin, le conseil s'est félicité de l'accord que le Togo a récemment conclu avec les services du Fonds Monétaire International (FMI) sur un programme triennal, appuyé par un soutien financier au titre de la Facilité Elargie de Crédit d'un montant de 238 millions de dollars américains.

Dans son intervention circonstancielle, le Ministre de l'Economie et des Finances a fait un bref commentaire sur les différents points examinés par le conseil, avant de noter, avec satisfaction, que des efforts ont été déployés pour l'extension des réseaux des banques et des systèmes financiers décentralisés.

Ainsi, a t il constaté, le nombre d'agences des banques est passé de 221 à 232 en un an, pendant que le nombre de caisses ou points de services des institutions de microfinances est établi à 497, après 453 l'année précédente: "ces évolutions ont permis de porter à 64% contre 45%, il y a 5 ans, le taux d'accès aux services bancaires et financiers pour la population âgée de plus de 15 ans". Cette forte progression de l'inclusion financière permet, non seulement à la population exclue du système financier, de contribuer au progrès économique, mais aussi, aux banques et aux systèmes financiers décentralisés de jouer leur rôle d'intermédiation financière , a déduit le Ministre de l'Economie et des Finances.
... suite de l'article sur Autre presse


 Commentaires