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L’ANC ne croit pas à l’efficacité du programme de réparations des victimes des troubles sociopolitiques
Publié le lundi 27 mars 2017  |  GLOBALACTU


© aLome.com par Edem Gadegbeku & Parfait
CAP 2015 conclut une nouvelle tournée pour exiger l`opérationnalisation des réformes prévues dans l`APG
Lomé, le 08 octobre 2016. "Place du Changement", sur la plage de Lomé, en face du ministère des Sports. Militants et sympathisants de CAP 2015 concluent une nouvelle tournée nationale destinée à exiger la mise en oeuvre des réformes, 10 ans après la signature de l`APG (Accord politique global).


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Vendredi dernier, au lancement du programme de réparations des victimes des troubles sociopolitiques que le Togo a connus de 1958 à 2005, le Premier ministre, Komi Sélom Klassou avait demandé l’accompagnement des uns et des autres, notamment des partis politiques.

L’Alliance nationale pour le changement (ANC) ne s’alignera pas sur cette demande. Pour le parti présidé par Jean-Pierre Fabre, « le programme de réparations n’apaisera pas les cœurs puisque les gens, consciemment, continuent par tuer ».

C’est ce qu’Edem Abalo Atantsi, le chargé aux affaires politiques de cette formation politique a déclaré ce lundi sur la radio Victoire FM.

L’acteur politique fait ainsi allusion à la mort par balles d’un taximan le 29 février dernier, lors des manifestations spontanées des taximen et des conducteurs de taxi-motos, suite à l’augmentation des prix des produits pétroliers.

« C’est un responsable d’unité qui a abattu le jeune homme. Il était sûr qu’en le faisant, il n’y aura pas de sanction. On ne peut pas pardonner dans ces conditions. Selon les informations, on leur dit que lorsque les gens sont en train de manifester, il faut tuer un ou deux et ils vont se taire », a-t-il déclaré.

Pour lui, dans le cas du Togo, il faut nécessairement aller à la justice classique où les présumés auteurs qui, selon lui, se trouvent tous dans le parti au pouvoir, doivent reconnaître leur tort. « C’est un élément important et fondamental pour la réconciliation », a-t-il mentionné.

« Tant qu’il n’y aura pas de jugement, et que les mises en cause vont demander pardon et qu’ils seront pardonnés, les gens vont répéter parce qu’ils ne reconnaissent pas que ce qu’ils font est mauvais », a-t-il ajouté.

Pour information, plus de 2.400 victimes des troubles sociopolitiques de 2005 seront réparés par le Haut-commissariat à la réconciliation et au renforcement de l’unité nationale (HCRRUN) au cours de la première phase de réparation.

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